Le film Maria de Jessica Plud retrace la vie cabossée de Maria Schneider de 1967 à 1980. Anna Maria Vartolomei porte avec talent la parole de l'actrice.

C'est un film qui pose la question actuelle du consentement porté par me too.

J'ai particulièrement apprécié la vision et la collaboration avec Jessica et le chef opérateur, qui a su porter cette œuvre vers une esthétique à la fois sobre et colorée. Pour construire les décors en studio, j'ai eu l'opportunité de travailler avec une équipe engagée, inventive et professionnelle. Ce projet a été récompensé par le prix Écoprod, à Cannes témoignant de notre engagement commun pour une production écoresponsable.

C'est aussi le fruit d'une très belle direction artistique, malgré un budget fragile.

C’est un projet très original, l’expérience propose de plonger les spectateurs dans l’univers de Terminator 2 de James Cameron au milieu d’une vingtaine de comédiens et cascadeurs rejouant en direct les grandes scènes du film.

C’est une des premières expériences de cinéma immersif en France. Les spectateurs passent d'un espace à l'autre et interagissent avec les personnages. Nous avons trouvé plein d’idées pour créer un décor éco-conçu avec un faible impact carbone en utilisant à 50% des matériaux récupérés ayant déjà eu une première vie avec la Ressourcerie du Cinéma et la Réserve des arts. Je suis arrivée sur le projet avec Adrien Souchet, premier assistant, début février, et nous avons livré les décors mi-juin. C’était très court ! Quand nous sommes arrivés rien n’était fait pour transformer plus de 800 mètres carrés de bureaux, (Les impôts) en 11 décors aussi variés qu’un bar américain, un coin de désert, un hôpital psychiatrique et les bureaux de Cyberdyne… Il a fallu imaginer, casser les murs, et reconstruire ! C’était un challenge pour tenir les délais et le budget, mais j'ai été entourée par une équipe talentueuse et motivée.

Avant tout, le plaisir immense de “retrouver” Emma de Caunes, toute l'équipe technique et la troupe des neuf meufs! Instantanés de quotidien de neufs mecs qui vivent des choses différentes et touchantes le même jour, dans le même immeuble. Il fallait que les décors parlent tout de suite des personnages. Nous avons choisi des couleurs différentes pour les définir et évoquer leurs divers milieux sociaux. Les portraits qu'Emma dessine racontent notre époque, ils sont subtils portés par des comédiens formidables, loin des caricatures habituelles. Le fait de tourner dans le même immeuble, et parfois les même appartements à permis de concevoir un tournage éco-responsable. Nous avons parfois entièrement remeublé et transformé les mêmes appartements, loué des feuilles décors à la Ressourcerie du cinéma, évitant ainsi des déplacements et

«Shakira» raconte l’histoire d’amour impossible entre deux jeunes gens de 17 ans vivant dans des baraques et pris en étau entre le chef de la bande les sommant de se prostituer, et la police. Nommé au César du Meilleur court métrage 2021. Pour moi ce court métrage est important. Nous avons vécu durant un mois le quotidien de familles roms, sans-domicile qui nous ont accueillis chaleureusement. J’ai travaillé avec Maria, (qui joue la mère) et les habitants du sprats à la construction de la maison Marius et Shakira. Avec Noémie, nous avons voulu créer des décors à la fois justes, beaux et dignes, en s’inspirant des baraques du campement où ce sont les tissus qui font la couleur, et l’ isolation des maisons, et ce sont les femmes qui font la déco, avec des matériaux de récupération. Nous avons essentiellement travaillé dans ce sens. Au-delà de belles rencontres, et j’ai pu appréhender la misère, l’injustice et la discrimination, que ces familles subissent. . Noémie Merlan a voulu leur donner une voix et une reconnaissance, le tournage était très chaleureux. Prix d'interprétation au Festival du Film de Cabourg, Prix de détenus au Festival Jean Carmet à Moulins, Grand Prix au FIFIB Festival International du Film Indépendant de Bordeaux... «Shakira», primé à plusieurs festivals de films et nommé aux Césars 2021, est disponible sur le site d’arte.tv https://www.arte.tv/fr/videos/088315-000-A/shakira/

Installation plastique et spectacle à Nogent sur Marnes. Les Périscopes inversés sont des objets re-composant du quotidien qui mêlent l’eau et l’intime : baignoires, bassines, et plantes, ils contrastent avec la technologie qui nous entoure. Le spectateur passe d’un périscope à l’autre dans un parcours ludique. En plongeant le regard, il découvre des paysages épars et surprenants. Le spectacle offert par chaque périscope est à la fois fixe et mouvant. Cette mise en scène s’inspire de La Source d’Ingres. Mais la texture hybride de la pièce renvoie plutôt aux Combine paintings de Robert Rauschenberg. Le bruit de l’eau, les clapotis, les gargouillements des périscopes acoustiques invitent à écouter le murmure des bulles d’air. Leur qualité sonore s’inscrit dans le sillage du « tout est musique » de John Cage, mais aussi de James Joyce : « Fermer les yeux pour voir ». La proposition est modulable et ouverte, tissant des liens avec le cadre dans lequel elle prend place : architecture, éléments naturels, sonorités, auxquels répondent le tressaillement des algues effleurées par les poissons et les miroitements de la lumière. Avec Nicolas Bras, musicien, Alejandra Flischman, Circassienne

Pitch : Alicia (Aurélie Dupont) monte un ballet sur le désir inspiré de sa propre histoire et du mythe d’Ulysse et des sirènes. Au fur et à mesure des répétitions, elle est attirée par le premier rôle masculin, brouillant la frontière entre son projet artistique et la réalité.

J'ai particulièrement aimé travailler sur Written on Water avec Pontus et sa troupe de danseurs. C’était un vrai bonheur de voir danser Aurélie Dupont, Alexander Jones, Pontus Lidberg et de rencontrer la légende du cinéma Leslie Caron !

Le travail constitait à recréer plusieurs espaces correspondants à une couleur bien définie où l’eau joue un rôle important : le réél, celui des rêves d'Alicia, ou celui de la scène du studio de danse où même les murs craquelés semblent "pleurer". Ce contraste entre ces espaces m'a particulièrement inspirée : la blancheur chic et anonyme de l'appartement s'opposait au noir patiné du plateau de théâtre.

Ce projet a été une double aventure artistique, donnant naissance à deux œuvres : le film et la pièce de danse Siren.

Neuf Meufs, est neuf instantanés dans la journée de neuf femmes d'âges différents qui vivent dans le même immeuble parisien sans forcément se connaître, qui désirent, osent, doutent, nous amusent et nous touchent...

Un musicien profondément admiré pour son jeu de guitare classique tombe amoureux d'une journaliste à Paris, et perds ses moyens sur le fond tragique des attentats du 13 septembre... Je me suis occupée de la partie qui a été tournée à Paris. Pour la scène spectaculaire de l'attentat nous nous avons recréé un concert sur une péniche, et l'attentat sur le bords de Seine devant notre Dame, avec des bateaux et des véhicules de toute sortes, des pompiers, des journalistes, et deux cents figurants... C'était très émouvant et étrange de\"recréer\" les attentats à Paris. Les passants s'arrêtaient en pensant qu'il y avait eu une nouvelle catastrophe, nous devions les rassurer, les consoler, mais l'émotion était encore très vivante, et la frontière entre fiction et réalité, palpable. Plus amusant, nous avons transformé la rue de Versaille en une rue de Madrid et le théâtre Montpensier en et une salle de spectacle espagnole. De même, nous avons transformé la salle Gaveau en salle New-Yorkaise, des bars et d'autres lieux en rue de new-York. Les appartements et l'ascenseur ont été recréés en studio au Japon par l'équipe de Takeshi Shimazu, mais une grande partie du meublage a été trouvé à Paris, et envoyé par transporteur et mis en place par Takahisa Taguchi.

C'est en filmant l'évolution des mains (de 11 acteurs différents par personnages!) et les objets et décors qui les entourent, que Michael barroca raconte la vie d'un homme à travers ses mains. Un parti pris radical et poétique pour ce film à part, qui a été est une aventure artistique et humaine magnifique. 180 sélections pour \"Deux Mains\", plusieurs prix et une diffusion dans le catalogue \"divertissement à bord \" du catalogue Air France!

Garder une certaine légèreté tout en parlant de la précarité et de l'errance... C'était le pari de Léonore Séraille avec son personnage de Jeune femme. Paula, (Laeticia Dosch) traverse Paris, divers milieux sociaux, différentes atmosphères, et son personnage change comme les lieux qu’elle investit. Nous avons apporté un soin particulier à la différenciation des multiples décors. Par la lumière, la couleur, et la patine, l'ambiance change, comme les humeurs de Paula, du vert acide de l'hôpital psychiatriques, au rouge sang de bœuf de la fête, en allant vers le bleu céruléen de la chambre de bonne... Nous avons voulu montrer l'incroyable palette des quartiers et les inégalités sociales des logements parisiens, en essayant d'être au plus juste et de ne rien caricaturer. Le décor le plus amusant à créer, a été le bar à culotte. Ne trouvant aucun magasin pour tourner les scènes dans la boutique de sous-vêtement, nous avons imaginé ce bar à culotte dans une joliette au milieu du centre commercial de Montparnasse... Jeune femme a remporté la Caméra d'or au Festival de Cannes et le Prix du Jury au festival des Champs Elysées.}}}

Pour Becomming Cary Grant, Mark Kidel, le réalisateur, nous plonge dans les souvenirs secrets de l'un des plus grands acteurs d'Holliwood. De l’ombre à la lumière, ce film retrace la biographie de Cary Grant, en mêlant ses propres mots, ses images privées inédites, sa filmographie et des scènes reconstituées.. Nous avons recréé en studio le cabinet médical du docteur Mortimer Hartman, avec qui l'acteur avait entamé un traitement à base de LSD, proposé dans les années 1960 par certains psychanistes californiens.

Tibérius n’est pas bien. Il vient de se disputer avec les quatre partenaires de son pluricouple à propos de leur futur bébé. Pour se fixer sur l’avenir de leur couple, ses partenaires décident de se soumettre au test de compatibilité amoureuse, considéré comme irréfutable parce que scientifique. Le résultat ne correspond pourtant pas à la volonté de Tibérius. Avec Finnegan Oldfield, Sébastien Chassagne, Alix Riemer, Aurore James, Nicolas Maury et Laetitia Spigarelli Selection au Festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand (France, 2017) (12 min 53 secondes)

Prix du meilleur réalisateur EDI Avec Patrick Bruel et Edith Lemerdy Pour ce court métrage, nous avons construit une loge et un couloir aux studios de l'Olivier.

Les décors de Still Burning devaient être intrigants et mystérieux, puisqu’ils jouent sur l’ambiguïté d'un film-dans-un-film se déroulant sur plusieurs époques : 1972-1980 au Liban et 2015 à Paris. Les couches multiples finissent par se rétracter pour révéler les secrets obsédants des personnages. L'histoire: Still Burning raconte la réunion inattendue à Paris en juin 1998 d'André, un cinéaste libanais vivant et travaillant en France, et Walid, l'ami très proche qu'il n'a pas vu depuis des années. Avec : Wajdi Mouawad, Fadi Abi Samra, et Adila Bendimerad.

\"Vous Dansez ?\" par la Cie Les Alouettes Naïves - octobre 2014 Un projet, artistique original, avec deux danseurs, une vidéaste, une plasticienne scénographe, une créatrice de la lumière, un vidéaste une créatrice sonore et les habitant(e)s de Sevran et de la prison de Fleury. Un projet avant tout humain et magnifique. Les sectateurs traversent d’abords une exposition avec des vitrines qui réunissent les dessins de Valérie Valero et les vidéos de Christel Jubien qui a suivit Emmanuelle Rigaud à la rencontre des habitants de Sevran. La danse sensible d’Emmanuelle Rigaud vibre des mots qu'elle capte. La bande son est créée à partir de paroles récoltées auprès des habitants, et des musiques du monde. Le duo de danseur projette des habitants danseurs filmés chez eux sur la peau des spectateurs. Ils rejetent sur l’autre les désirs de danse et font percevoir quelque chose qui en réalité est commun à chacun de nous, un rapport fort à la musique, à la danse. L’espace, la lumière… Un espace en vis à vis où les spectateurs se font face, de chaque côté d ‘un tapis de danse blanc qui matérialise la scène. Des lampes chinoises, des ampoules éclairent délicatement l’espace. Des cercles en fils se transforment en écrans à traverser pour mieux raconter l’intimité … De l’autre côté, se trouve un long un écran doublé de plusieurs tulles. Les images en rétroprojections viennent souvent du petit caroussel posé sur une table, qui évolue et est animé par les danseurs…des silhouettes, des photos d’habitants collés sur du carton.

Concert d’objets, hommage à Enio Moricone La collaboration avec Jean-François Hoël et tous les musiciens de Clap’s a été une expérience plaisante et créative… La scénographie évoque l'univers du western. Conçue en grande partie à partir d’objets de récupération, les éléments du décor sont au cours du spectacle métamorphosés par les musiciens et le bruiteur. Ils permettent de nouvelles inventions sonores. A partir du {bar-xylophone,} du clavier-fer-à-cheval, de la guitare boite-de-film 35mn, de la batterie tonneaux du cordophone-lampe, jaillissent des images poétiques et des sons étonnants. Les musiciens réinterprètent sur scène les morceaux les plus célèbres de {Il était une fois dans l’ouest}, {le Bon, la Brute et le Truand}, ou des films noirs comme {Le clan des siciliens ou Peur sur la ville}… {Télérama TTT Françoise Sabatier-Morel - 5 février 2014} « Toute une lutherie étonnante qui séduit autant l’œil que l’oreille (tous les instruments ou objets sonores sont faits avec des matériaux de récupération) et compose le décor sonore avec lequel jouent les interprètes, et un dispositif vidéo. » Direction artistique, mise en scène : Jean-François Hoël / Musiques : Ennio Morricone Adaptations et compositions originales : Jean-François Hoël, Jean Louis Mechali, Frédéric Obry Scénographie : Valérie Valéro, Création d’instruments : Benoît Poulain, Alain Grazzelli Lumière : Gilles Robert / Son : Laurent Le Gall / Films : Christine François Avec Jean-François Hoël (clarinette en pvc, gants siffleurs, thérémin), Alain Guazzelli (idiophones, baril’drums, tubular-bar), Frédéric Obry (cordophones, scie musicale), Aurélie Pichon (aérophones, gueularde, clavier fer à cheval), Aurélien Bianco (bruitages, basse, senza basse) Partenaires_Coproduction Zic Zazou Lutherie Urbaine._Avec les soutiens du CNV (résidence au LULL), de la DRAC Picardie, de la Ville d'Aubervilliers, de l'ADAMI et la SPEDIDA Liens : http://www.ziczazou.com http://www.lutherieurbaine.com

CULTURE - le 21 Octobre 2013 La chronique théâtrale de Jean-Pierre Léonardini Gisements de sensibilité \"Avec pour tout mobilier, des cartons habilement manipulés, pour camper l’atelier infernal ou la chambre d’hôtel, Eva Castro habite admirablement, à la première personne du singulier, cette histoire...\" Toute mince et droite dans sa petite robe à carreaux discrets, les yeux dans nos yeux, elle peut mimer les gestes du travail à la chaîne et distiller, l’instant d’après, le monologue intérieur d’une femme en amour sous surveillance policière. La langue rase de Claire Etcherelli, consciemment assumée, résonne avec le plus juste timbre et parle à nouveau très fort, sur le mode de l’intime orchestré avec grâce, tout en affects tendus, sans un pouce de graisse pathétique.\" L'histoire: Elise se souvient. France, 1957-58, en pleine guerre d’Algérie. Embauchée dans une usine de construction d’automobiles, elle va vivre l’aliénation du travail à la chaîne et la condition des femmes prolétaires, être confrontée au racisme, sensibilisée à l’engagement politique et découvrir l’amour. Découverte de la vie parisienne au travers du regard d'Elise, nous passons de l’usine, aux cafés parisiens, aux chambres d’hôtels, aux déambulations dans les rues de Paris… Pourquoi son histoire nous touche-t-elle encore aujourd’hui ? Où en sommes-nous de la vraie vie ? http://www.humanite.fr/culture/gisements-de-sensibilite-551524

Le Bonheur est l’histoire d’une passion dangereuse entre un homme et une femme mariée, en quête de liberté et de plaisir. Le choix de tourner en noir et blanc, et en 35 millimètres donne au film l'impression que le temps est suspendu. Fabrice Grange accordait une grande attention à la composition de chaque plan, à la présence d'objets qui racontent l'histoire en silence . La collaboration avec Carlo Varini a été très enrichissante et fait de ce film une expérience unique. Comme dans un studio vertical, nous avons aménagé plusieurs appartements d'un même immeuble, et avons tissé des liens avec les propriétaires.

Fiction 2012 - Couleur - Super 16 - 19:00 J'ai beaucoup aimé travailler sur ce premier court-metrage avec Emilie Noblet. Il y avait deux époques, une gare de 1960, une maison qui évolue sur 60 ans, et un pianocktail à imaginer et créer : le musicien imagine par amour pour sa femme qui perd l'audition un piano très spécial. Pour créér cet instrument, avons fait appel à la Lutherie Urbaine qui avait mis au point un magnifique pianocktail, nous l'avons déménagé à Marseille, customisé avec Benoit Poulin.... Interprétation: Laëtitia Spigarelli, Matthieu Sampeur, Pierre Vial, Calypso Baquey

Valérie Valéro et Thierry Madiot transforment le familier en insolite, dans une installation de peintures sonores interactives. Seinsonnettes propose une rencontre surprenante entre Ingres Duchamp et des objets de design sonore anciens tels sonnette,klaxons sirènes, qui réveillent le silence de la toile Durant leur résidence au LULL (Lutherie Urbaine de Bagnolet) Valérie Valéro plasticienne et interprète et Thierry Madiot, artiste sonore donneront vie à de nouveaux objets sonnants. {{{A VOIR ECOUTER EXPERIMENTER ET TOUCHER}}} EXPOSITION ouverte du lundi 23 avril au samedi 5 mai 2012, du lundi au vendredi de 10h à 18h. VERNISSAGE PERFORMANCE MUSICALE le lundi 23 avril à partir de 19h30 invitée : conférence de Micheline Zederman PERFORMANCE MUSICALE le samedi 5 mai à 20h ATELIERS TOUT PUBLIC du 14 au 20 avril

Audrey Dana, Robinson Stevenin, Yann Tregouët Agat Films, (sortie 2 mai 2012) Ce film a été tourné dans le nord du Bénin. La rencontre avec le sujet, Christine François et l'équipe béninoise a été forte. Que ce soit avec le Père Bio Sanou, qui se bat depuis 50 ans pour que cessent les infanticides rituels (encore pratiqués en pays Bariba) ou avec de l’équipe déco africaine qui a fait un travail formidable. Christine François voulait que les décors sonnent juste, dans l'esprit d'un documentaire et en même temps qu’ils renforcent l’histoire. Comme « la vérité qui sort du puit » dans le décor orphelinat quand Cécile a la révélation du passé de son fils, ou l’ombre, le grillage et le côté brut de la maison de Didier qui renferme le secret de Lancelot. SYNOPSIS : En voyage dans le Nord Bénin, Cécile (Audrey Dana) croise le chemin d’une jeune mère africaine qui lui dépose, affolée, un bébé dans les bras…. Cécile va adopter cet enfant africain et Lancelot va grandir en France. L’année de ses 7 ans, elle repart avec lui vers le pays de ses origines et tente de percer le secret qui a entouré son abandon. Cliquer [ICI->http://www.bacfilms.com/fichesalles.php?id=486] pour accéder à la page du site BAC FILM.

Gamines est un film réalisé par Éléonore Faucher d'après le roman autobiographique de Sylvie Testud (Fayard, 2006). L'histoire se passe à Lyon, en 1977, et explore avec finesse le monde de l’enfance, les questions des relations mère-fille, père-fille, la construction de l’identité... L'appartement calfeutré de la mère, au fond duquel se cache un secret s'est construit à partir du tableau : {le baise} de Klimt, qui représente un couple au bords du gouffre. J'ai pris beaucoup de plaisir à \"revisiter\" cette époque, à travailler avec la couleur, à créer l'Italie dans le Vercors, La Croix Rousse à Paris... Avec Sylvie Testud, Amira Casra, Jean‑Pierre Martins.Chef décoratrice : Valérie Valéro

Moyen métrage (34 mn) Synopsis Le jour de ses noces, David retrouve son père assis, à part. Agé de 82 ans, physiquement malade et déraillant doucement, le vieil homme lui fait alors une confidence étrange : lui aussi voudrait une femme... Gilbert Melki, Nathan Cogan Clermont-Ferrand International Short Film Festival Nominé Meilleur court métrage Césars 2008

Hiner Salem voulait tourner sous les toits. Nous avons trouvé puis reconstruit l'appartement de Marcel (Michel Piccoli) sous le zinc au 6ème sans ascenseur… Nous avons recréé une soupente, cassé des murs, étayé et modulé l’espace pour que la chambre de bonne couleur d’automne paraisse se refermer sur Michel Piccoli dans son lent trajet vers le néant.

Oeuvre collective de 34 films courts dont \"Trois minutes\" de Theo Angelopoulos. Le film raconte la rencontre dans une salle de cinéma entre Jeanne Moreau et Marcello Mastroianni. Pour cela nous avons recréé le cinéma d'un ancien film de Théo Anguelopoulos : l'Apiculteur dans lequel M. Mastroianni parle à une femme. Nous avons essayé de raccorder parfaitement les cinémas des deux époques et avons eu recours à des effets spéciaux numériques (réalisés par le laboratoire Digimage) afin d’intégrer aux images \" réelles \" de Jeanne Moreau l’image de M. Mastroianni tirée du film de Theo. Nous avons pu ainsi les mettre tous les deux dans un même lieu et dans un même instant.

Pour ce premier court métrage poétique, au comique visuel, il fallait recréer un univers particulier, proche du cinéma muet. C'est pourquoi nous avons construit la façade du restaurant dans un parc, et,ous l'avons raccordée avec l'intérieur réstaurant tourné dans un théâtre entièrerement réaménagé. Prix de la jeunesse - Lille Prix de la sabam - Namur Mention spéciale du jury - Mons Mention spéciale du jury - Vendôme Résumé (Synopsis ) : Un instant de bonheur accidentel et passager dans deux existences solitaires. Merci Cupidon est la rencontre touchante et comique de Charles et Rosy, un rêve d'amour et d'harmonie orchestré par un Cupidon qui n'a pas encore beaucoup d'expérience.