Heureux d’avoir pu participer à cette aventure. Souvenirs émus d’un tournage exceptionnel par son intensité et la beauté des liens humains qui se sont tissés au cours de la préparation et du tournage, entre nous les différentes équipes du tournage et avec les habitants de la région, ceux chez qui on tournait, ceux chez qui on logeait, ceux chez qui on mangeait. (Fabuleusement bien). Et un super travail fourni par une équipe déco très classe, dans une fabuleuse ambiance. Au final un film bouleversant, une mise en scène d’une grande intelligence qui nous emmène bien loin de là ou on pensait aller, et une image superbe.

Une comédie familiale palpitante drôle et émouvante. Un tournage mené à fond la caisse et avec un très haut niveau d'exigence par Marilou Berry. Une très belle rencontre avec Christophe Graillot, le chef-opérateur, le parti pris de créer un film de genre avec des décors qui portent la comédie. Pour le tournage nous avons occupé un immeuble entier transformé en studio, car le scénario demandait pas mal de construction, et d'aménagements, à la fois pour les décors et les effets spéciaux.

J'ai pris un vrai plaisir à faire ce film, à m'investir dans le travail de recherche préalable à la reconstitution de cette époque.

Une rencontre inspirante avec Elie Wajeman, sa passion, sa concentration, son exigence absolue de véracité historique. Elie nous a transmis des références iconographiques très précises et communiqué l'envie de rendre hommage au grands peintres de l'époque,Vuillard, Bonnard, Vallotton, à l'intensité de leur peinture, la pureté de leurs compositions. Sur la base de ces références, une étroite collaboration s'est installée entre David Chizallet, Chef Opérateur du film, Christelle Maisonneuve, ensemblière, et moi-même sur la recherche et les choix des couleurs des papiers peints et peintures murales, sur la densité et la trame des tissus. Il y a également la rencontre de Lola Gans, productrice totalement investie, très présente, défendant autant le projet artistique en se battant pour donner le maximum de moyens au film, que les intérêts des techniciens, en refusant la délocalisation du projet et en se battant pour faire passer le projet de l'annexe 3 à l'annexe 1. Une bonne façon de faire naitre l'énergie que j'ai ressentie dans toute la fabrication de ce film, de la préparation au tournage, partagée par toutes les équipes. Un grand merci à l'équipe décoration. Tous totalement investis dans le projet, me faisant bénéficier sans compter de leur métier et de leur connaissances, avec le plaisir évident de reconstituer le Paris du 19e siècle avec rigueur et talent.

https://youtu.be/w35GJWovP1E D'abord, nous avons trouvé en grande banlieue le décor principal, La cité HLM, et sa jolie station service. Puis, pour des raisons de co-production, nous sommes partis au Luxembourg. Et nous avons construit dans une friche industrielle l'appartement, et la cave monastique dans laquelle Jacques se retire. J'enrage que ce tournage soit terminé. J'ai la sensation d'avoir participé à la mise en image d'un scénario magistral, d'une histoire dure, qu'on se prend en plein plexus, réalisée dans le recueillement,la concentration et la passion. Un formidable travail d'équipe, une collaboration avec des gens créatifs et efficaces. Et surtout le souvenir d'être porté par le désir d'une grande réalisatrice, qui sait ou elle va, qui sait précisément ce qu'elle veut, et qui sait l'obtenir avec grâce.

Dix ans après \"Le Déménagement\", \"Pur week-end\" est le second long métrage d'Olivier Doran . Pour cette histoire d’amitié sur fond de cavale, nous avons, entre autres, transformé une grotte de montagne afin de la rendre praticable pour une séquence de bagarre, nous avons créé le QG secret de la gendarmerie nationale dans les parties désaffectées des thermes d’Aix-les- Bains, et aménagé le décor principal dans un refuge de haute montagne accessible soit par hélicoptère, soit par une piste abrupte, le long de précipices vertigineux. Nous avons également créé le décor intérieur et extérieur d'un autocar gisant au fond d'un de ces précipices, après une chute justement vertigineuse. Entre les exigences très précises d’Olivier, l’expérience d’Eric Bourges, 1er assistant déco, et une équipe soudée et motivée, nous avons pris beaucoup de plaisir à partir, comme les personnages du film, à l’aventure en montagne.