THÉRÈSE
d’Alain Cavalier (1986)
Une autre forme d’emprisonnement, volontaire cette fois, celui de la jeune Thérèse qui brûle d’entrer au couvent. Le film raconte comment elle se plie avec enthousiasme aux règles monacales rigoureuses (euphémisme !), pour finir par mourir tuberculeuse et plus tard canonisée.
Tournant en plans fixes sur fond de cyclo, Alain Cavalier et le décorateur Bernard Evein optent pour un minimalisme à la fois pictural et théâtral. Les différents lieux du couvent ne sont évoqués que par le mobilier et les accessoires, par les subtils dégradés de gris et les variations des lumières du chef opérateur, Philippe Rousselot.