AMERICAN GIGOLO
de Paul Schrader (1980)
Richard Gere, prostitué de luxe à Los Angeles, roulant en Mercedes décapotable au son de "Call Me" par Blondie, déambulant en costume Armani dans les lieux les plus sophistiqués de la ville, faisant des tractions dans son loft aux camaïeux de gris et de beige, bien à l’ombre de ses stores vénitiens...
Le look du film fit des ravages à sa sortie et fut largement imité. Sous un emballage chic, Schrader dépeint une société individualiste, cupide et hypocrite.
Les décors sont de l’italien Ferdinando Scarfiotti (1941-1994), comme ceux de Mort à Venise, Le Dernier tango à Paris, Le Conformiste, Barocco, Scarface...