ETERNAL SUNSHINE OF THE SPOTLESS MIND
de Michel Gondry (2004)
Clementine a fait effacer Joel de sa mémoire. Nous entrons dans le cerveau de l’amoureux éconduit et les souvenirs de leur histoire commune remontent dans le désordre.
Dans cette séquence où Joel retombe en enfance, Gondry, plutôt que de recourir au numérique, montre son gout des trucages directs. Les procédés traditionnels, vieux comme le monde, ont un charme et une naÏveté dont il ne se lasse pas, et nous non plus.
Ce principe de la perspective inversée a été poussé plus loin avec un dispositif basé sur les lois de l’optique.
Chez Gondry, Jim Carrey reste éloigné du premier plan. Dans "La Chambre d’Ames" (Ames Room), la taille des personnages semble varier à mesure qu’ils se déplacent de l’avant à l’arrière, sans trucage, sans CGI, sans plan de coupe, comme le montre la vidéo ci-dessous. Production designer : Dan Leigh. Lecture <!--/**/.oe-video .loading {background-image:url("prive/themes/spip/images/searching.gif")!important;background-size:auto !important;}/**/--></style> </div> <figcaption class="spip_doc_legende"> <div class="spip_doc_titre" style="max-width:533px;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=5ic7QGjGEX8" class="oe-title">Errol and Ricky</a> <span class="oe-author"><br/><span class="oe-author_par">par </span><a class="oe-author_name" href="https://www.youtube.com/@jwcph">Dub'ya of CPH - just a Copenhagen dude</a></span></div> <div class="spip_doc_titre oembed-source"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=5ic7QGjGEX8" class='spip_url spip_out auto' rel='nofollow external'>https://www.youtube.com/watch?v=5ic7QGjGEX8</a></div> </figcaption> </figure> <p>Toutes les faces du décor sont de forme trapézoïdale, celui-ci n’apparaît comme cubique que d’un seul point de vue. Si quelqu’un s’éloigne vers le fond, il semble rétrécir car nous sommes trompés par le faux référentiel "cubique" de la pièce, notre vision ayant tendance a rétablir l’horizontale.</p>