LES PLUS BEAUX GÉNÉRIQUES DE FILMS Par Alexandre Tylski Le générique est un art qui a ses fans et ses ardents défenseurs. En mêlant la typographie au mouvement, à l’image, au son et au montage, il met en condition le spectateur, le plonge dans l’ambiance d’un récit qui n’a pas encore débuté (le plus souvent). Les plus beaux génériques de films évoque leur évolution, depuis les noms sagement alignés jusqu’aux créations visuelles les plus délirantes, véritables court-métrages d’animation ou le title designer peut expérimenter la couleur, les effets visuels et graphiques. Préfacé par Cedric Klapish, le livre montre par l’image comment certains réalisateurs ont leur façon bien à eux de nous faire entrer dans leurs films. Avec les témoignages de Alain Sarde, Gabriel Yared, François Ozon, Tito Topin... Alexandre Tylski enseigne à l’École supérieure d’audiovisuel de Toulouse, il est producteur délégué à France Culture et auteur-réalisateur de l’émission Blow Up d’Arte. En logo : The age of innocence, Martin Scorsese. Title sequence by Elaine et Saul Bass. Ils reprennent un motif présent dans tous les décors du film, la fleur.
Editions de la Martinière, 2014. 208 p
Ceux d’Almodovar, de Caro&Jeunet ou David Fincher (Seven) qui à leur sortie remirent le générique au goût du jour.
Il y a aussi ceux qui préfèrent les génériques parlés (Orson Welles, Sacha Guitry) ou écrits à la main devant la caméra (Jean Cocteau).
Et des portraits de Maurice Binder (les premiers James Bond) et de Saul Bass qui renouvela l’art du générique avec L’homme au bras d’or, Vertigo ou Psychose. Plus récemment, il collabora avec Scorsese.