LOUISE BOURGEOIS
STRUCTURES DE L’EXISTENCE : LES CELLULES
Musée Guggenheim, Bilbao
Jusqu’au 4 septembre
« L’espace n’existe pas ; il n’est qu’une métaphore de la structure de notre existence. » (LB)
Presque centenaire,
Louise Bourgeois (1911–2010) poursuit la série d’espaces « autobiographiques » qu’elle a débuté dans les années 1980, et qu’elle a baptisé Cellules/Cells, pour évoquer -dans les deux langues- autant une prison que notre organisme.
Elle y place des éléments architecturaux, des matériaux de construction et des objets.
Objets trouvés ou créés par elle-même, objets personnels, précieux ou « bruts » et amassés depuis l’enfance, ces microcosmes de l’artiste font naître en nous à la fois l’inquiétude et l’émotion.
« Mes souvenirs m’aident à vivre le présent, et je veux les conserver. Je suis prisonnière de mes émotions. Tu dois raconter ton histoire, et tu dois l’oublier. Tu oublies et tu pardonnes. C’est libérateur. »
Passage Dangereux, 1997 (détail) Photo : Maximilian Geuter
Cellule II, 1991 (détail) Photo : Peter Bellamy
et Chambre rouge (Parents), 1994 (détail) Photo : Maximilian Geuter
En vignette
Cellule, La Dernière montée, 2008 Photo : Christopher Burke
Images © The Easton Foundation / VEGAP, Madrid
Cette exposition n’est qu’une des raisons de faire le voyage à Bilbao et visiter ce musée signé Frank Gehry.
La plus impressionnante est une immense salle qui abrite des sculptures de Richard Serra, de monumentales vagues et spirales de métal rouillé où les visiteurs s’amusent à se perdre.
Richard Serra, La Matière du temps (1994–2005)