Sélection Peinture et Photo | ADC

TIM EITEL, RAÚL ILLARRAMENDI,
TOSHIO SHIBATA, YIORGOS KORDAKIS,

Actuellement dans 3 galeries à Paris 75003

Accueillir des étrangers ? Pour les galeristes, la question ne se pose même pas.
Ils sont peintres ou photographes, ils sont allemand, vénézuelien, japonais, grec et ils exposent dans les galeries du Marais.

TIM EITEL
TOMORROW, 2 SECONDS LATER

Galerie Jousse Entreprise, jusqu’au 31 octobre

« Une peinture est finie quand il ne reste rien à enlever », dit

Tim Eitel, une des figures de l’école de Leipzig, mouvement de peinture figurative ayant démarré en RDA.
Peignant à partir de photographies, il procède par recouvrement, éliminant les éléments superflus pour composer et ne garder que l’essentiel : des personnages solitaires dans un espace minimal.
En février 2016, Tim Eitel (aussi en logo, détail d’une toile) aura une exposition personnelle au Palais de Tokyo.

TimEitel, Audience Huile sur toile 60x70
© Jousse Entreprise

RAÚL ILLARRAMENDI
INCARNER LA POUSSIERE
Galerie Karsten Greve, jusqu’au 7 octobre

S’inspirant des traces laissées par l’homme en milieu urbain, Raul Illarramendi débusque et photographie "la patine humaine", des compositions singulières trouvées sur les façades, les trottoirs, les portes…
Le peintre se constitue ainsi un répertoire d’images dans lequel il puise pour créer ses œuvres qui combinent dessin et peinture. Illarramendi vit et traville en région parisienne.

TOSHIO SHIBATA
Polka Galerie, jusqu’au 31 octobre

Une série de grands formats, des photos prises de nuit dans les années 1980, quand le travail de Toshio Shibata avait pour sujet L’Autoroute.
« Si la route est le sujet privilégié de la photographie au XXe siècle, c’est qu’une civilisation de la mobilité est née, engendrant tout un monde : stations-service, architectures, aires d’autoroute, parkings.(…) Le choix du noir et blanc qui dramatise la démarche et la dimension nocturne qui affecte le tout d’une certaine étrangeté donnent à cet ensemble, sans que l’auteur apparaisse, une empreinte autobiographique. » (Dossier de presse)

YIORGOS KORDAKIS
10.000 AMERICAN MOVIES
Galerie Karsten Greve, jusqu’au 26 septembre
Le photographe a sillonné les Etats-Unis à la recherche de lieux évocateurs du rêve américain, celui qu’a si bien véhiculé le cinéma. La poésie de ces clichés de grand format réside dans le sujet et dans le post-traitement technique qui agit sur le spectre de couleurs.
Les clichés originaux sont scannés, agrandis par ordinateur puis imprimés sur papier Fine Art de grand format (110x141)