ARNOLD SCHÖNBERG
PEINDRE L’AME
Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, Paris 3ème
Jusqu’au 29 janvier 2017
Pour les amateurs d’
Arnold Schöenberg, ses peintures sont essentielles pour comprendre son œuvre musicale.
Pendant quelques années, le compositeur et théoricien viennois (1874-1951), précurseur de la musique contemporaine, peint et dessine intensément.
Comme s’il tenait un journal introspectif constitué d’autoportraits, de caricatures, de scènes de nature, d’études de décor pour ses opéras, et de visions hallucinées qu’il appelait des « regards ».
Max Oppenheimer Portrait d’Arnold Schönberg, 1909
© Berlin, Jüdisches Museum - Photo Jens Ziehe
et Autoportrait d’Arnold Schönberg, 1919
Peindre l’âme fait revivre la (riche) scène artistique viennoise, avec des œuvres de Schiele, Kokoschka ou Oppenheimer. Sans oublier Kandinsky qui fut proche du compositeur et passionné par le lien entre musique et peinture. L’exposition aborde aussi les préoccupations politiques, culturelles et religieuses (la relation à sa judéité) qui traversent l’œuvre de Schönberg et son époque. Visuels (sauf Oppenheimer) : Arnold Schönberg © Vienne, Centre Arnold Schönberg © Belmont Music Publishers/ Paris, ADAGP, 2016
L’échelle de Jacob - Réponse illustrée à un dessin dédicacé, 1920
et Le Vainqueur, 1919
En vignette, Regard bleu, 1910