Il est rare qu’un architecte et son œuvre soient au premier plan d’une fiction. C’est le cas de The Brutalist, le film de Brady Corbet, 3h34 - avec entracte - qu'on ne sent pas passer.
Dans la dernière émission de France Inter On aura tout vu, Christine Masson et Laurent Delmas ont reçu l’architecte Alexandre Chemetov et le journaliste Jordan Mintzer, correspondant du Hollywood Reporter. Ils évoquent le brutalisme et la façon dont les architectes de ce mouvement ont transposé dans leurs créations la brutalité de la vie. Quelques mots également sur d’autres films consacrés à des architectes, Le Rebelle de King Vidor et My Architect de Nathaniel Kahn, fils de Louis.
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Cette semaine, en plus des sorties de films, le journal Le Monde s’est intéressé à une autre actualité du cinéma.
Dans le numéro daté du mercredi 5 février, Nicole Vulser revient sur l'estension des Studios de Bry-sur-Marne, et sur les autres projets de studio devant bénéficier du programme La Grande Fabrique de l’Image, lancé par l'Etat.
Vendredi 7, la même journaliste relate (avec Roxana Azimi) le parcours de tout nouveau président du CNC, Gaëtan Bruel, et les dossiers qui l’attendent, comme les coups de rabot imposés par l’Etat dans la trésorerie du CNC.
Le lendemain 8 février, Maxime Saada, président de Canal+, signe une tribune dans laquelle il déplore la possibilité, récemment accordée aux plateformes américaines Netflix et Disney, « de diffuser les films plus tôt, pour des montants insuffisants, qui met en péril le financement et l’exposition des œuvres françaises, (…) menaçant le modèle du cinéma français ».
En dernière page du même numéro, la chronique de Michel Guérin s'interroge sur la polémique autour d'Emilia Perez. Pourquoi tant de personnes se disent offensées par le film de Jacques Audiard ? « On croit qu’un artiste défend ce qu’il montre et partage les mots de ses personnages, la représentation est remplacée par l’identification ».
Photo The Brutalist © Focus Pictures