HENRI-GEORGES CLOUZOT
RETROSPECTIVES & EXPOSITION
Mille et une raisons de voir ou revoir au cinéma les films signés Clouzot :
Ses films policiers (
Quai des orfèvres, Le Corbeau, L’Assassin habite au 21) ou à suspense (
Le Salaire de la peur, Les Diaboliques), avec leur galerie de personnages, des portraits sociaux et humains montrant souvent ce qu’ils ont de plus lâche et de désabusé.
La noirceur et l’esprit mordant de ses films, uniques à son époque dans le cinéma français.
Les monstres sacrés qu’il a fait tourner comme Fresnay, Jouvet, Blier, Montand, Signoret, Vanel et Bardot.
Les grands décorateurs de l’après-guerre auquel il a fait appel : Max Douy, Léon Barsacq, René Renoux, Jean André et leur élève Jacques Saulnier.
Son ami Pablo Picasso qu’il a fait jouer et peindre dans un film expérimental,
Le Mystère Picasso. Le maître y peint, en n&b et en couleurs, en continu et en direct devant une caméra placée tantôt devant, tantôt derrière la toile transparente.
Son goût pour l’art moderne qu’il révèle dans L’enfer (inachevé mais objet d’un documentaire) puis dans son dernier film, La Prisonnière.
Le Mystère Picasso (1956)
La Prisonnière (1968), avec Laurent Terzieff et Elisabeth Wiener.
Décors de Jacques Saulnier.
Tous ces films et d’autres encore sont à l’affiche au Champo (Paris 5), au Louxor (Paris 10), à la Cinémathèque (Paris 12), etc…
A la Galerie des Donateurs de la Cinémathèque En vignette, Quai des Orfèvres (1947), décors de Max Douy.
LE MYSTERE CLOUZOT
Jusqu’au 29 juillet 2018, La Cinémathèque lui consacre une exposition avec des documents de travail, photos personnelles, affiches, dessins de décor, story-boards... et même le costume de Jenny Lamour/Suzy Delair dans Quai des Orfèvres.