LES PARIS DE L’INDUSTRIE, 1750-1950
A la découverte du Paris industriel
Réfectoire des Cordeliers Paris 75006
Jusqu’au 7 janvier 2014.
La Maison des métallos, aujourd’hui établissement culturel, est une ancienne manufacture d’instruments de musique en cuivre.
La Générale, coopérative d’artistes et d’associations, s’est installée en 2009 dans un ancien centre de distribution d’électricité, la Générale Nord-Est.
Deux témoins dans le XI ème art. de ce Paris industriel qui en 1900 ne comptait pas moins de 900 000 ouvriers ! Et ce dans des domaines très divers : textile, ameublement, matériaux, industrie chimique… puis automobile et aéronautique.
De « ville des lumières », Paris était devenue en moins d’un siècle, le XIXème en son début, une grande capitale industrielle.
Le réfectoire (ex-Couvent) des Cordeliers propose cette exposition gratuite que son commissaire et ses scénographes ont voulue vivante et graphique.
Les dessins, gravures, peintures, photographies, maquettes, films…retracent les principales étapes de l’industrialisation dans l’espace parisien, les enjeux de son implantation qui a modifié le visage de la capitale, y compris celle d’Haussmann.
http://www.paris.fr/accueil/culture/paris-industrie/rub_9652_actu_138090_port_24330
Pour explorer ce qui subsiste du Paris industriel, voir également le blog :
DES USINES A PARIS
http://lafabriquedeparis.blogspot.fr
Par Denis Cosnard, journaliste au Monde, passionné d’économie, de sa grande et petite histoire, et aussi d’architecture industrielle.
Au fil des arrondissements, il repère les traces d’anciennes industries : façades, inscriptions, bâtiments aujourd’hui réhabilités ou en cours de démolition.
Il revient sur leur histoire en montrant l’état « avant/après » d’anciennes fabriques de billards ou de chapeaux pour dames, des stations électriques installées jadis dans les sous-sols de l’Opéra ou de la Bourse du Commerce.
En logo : La Générale ©Sarah Gouze
Image tirée d’un reportage de la Mairie de Paris : La dernière usine de Paris en travaux
Ancienne Société des cendres située en plein Marais, l’usine des Francs Bourgeois traitait il y a quelques années encore les déchets des bijoutiers afin de récupérer les métaux précieux.
Elle rouvrira en 2014, récupérée par un géant du prêt-à-porter qui a promis de respecter l’identité des lieux…Mais que feront-ils de la cheminée haute de 35 mètres ?