RAMUS
by MATTHEW RONAY
Galerie Perrotin, Paris 3ème
Jusqu’au 26 mai
Difficile de décrire les sculptures faussement molles de
Matthew Ronay.
A travers la presse, ces ovnis en bois et papier mâché sont traités de... décors d’aquarium, de Candy Art (l’Art-bonbon, ces bibelots qui pullulent sur les étales des concept stores), de goodies de luxe, d’écrins venus d’une autre planète où l’on prendrait beaucoup de LSD...
Dans Les Inrocks, Julie Ackermann évoque « l’attraction-répulsion pour ces sculptures équivoques aussi dangereuses que désirables, enfantines et comiques. Ces formes sont-elles génératrices d’empathie, une célébration des relations inter-espèces ou une évocation de l’impureté ? »
Organiques et tactiles, il faut les voir en vrai pour pleinement apprécier leurs textures.
Matthew Ronay Couplings, 2017. Basswood, dye, gouache, flocking, plastic, steel polycarbonate.
Sexual Trimorphism, 2017. Basswood, dye, gouache, cotton, flocking, steel, plastic, polycarbonate.
Photo : Claire Dorn / Courtesy Perrotin