JAMES WELLING
Chronology
HAROLD FEINSTEIN
Les années 40 et 50 : l’optimisme contagieux
Aux deux extrêmes de la photographie américaine, des recherches chromatiques entre photographie et peinture, des portraits d’heureux anonymes dans l’Amérique de l’après-guerre.
James Welling mélange les procédés chimiques en chambre noire, les retouches numériques, et parfois le hasard avec le seul concours de la lumière.
Aux cotés de Cindy Sherman ou Richard Prince, la « Picture Generation », Welling contribua à renouveler la photographie dans les années 1970-1980.
Parmi ses sources d’inspiration : l’architecture et la danse qu’il pratiquait (avec la performance, la vidéo, la peinture) avant de se tourner définitivement vers la photo au milieu des années 1970.
Galerie Marian Goodman, Paris 3, jusqu’au 2 mars
Glass House (Lavender Mist) (2014)
La série Glass House est consacrée à la maison construite par Philip Johnson en 1949 dans le Connecticut, photographiée à différentes saisons.
Aux antipodes de ces expérimentations sur la couleur, le réalisme et l’humanisme noir et blanc de Harold Feinstein (1931-2015), représentant plutôt méconnu en France de la "New York School of Photography". « L’optimisme contagieux » n’est que le premier volet d’une grande rétrospective consacrée à Feinstein dont l’œuvre prolifique s’étend sur plus 6 décennies, Sillonnant les rues de New-York et les plages de Coney Island, il dresse le portrait d’une amérique de l’après-guerre, éxubérante et pleine de vitalité.
Galerie Thierry Bigaignon, Paris 3, jusqu’au 30 avril
© Harold Feinstein Courtesy Galerie Thierry Bigaignon.