CLÉMENT COGITORE
L’INTERVALLE DE RÉSONANCE
Palais du Tokyo Paris 16ème
Jusqu’au 11 septembre
Dans
Ni le ciel, ni la terre, son film sorti en salles en 2015, des soldats en mission disparaissaient mystérieusement dans les montagnes d’Afghanistan.
Clément Cogitore y explorait la perception et l’interprétation de phénomènes inexplicables, tout comme ses films précédents, présentés eux dans des musées ou galeries. Car le réalisateur et artiste est issu des Arts-décoratifs de Strasbourg et du Fresnoy (Studio National des Arts Contemporains).
L’intervalle de résonnance est une installation vidéo inédite et monumentale, un court-métrage qui tient à la fois de l’enquête, du (faux ?) reportage et de l’œuvre plastique.
Dans l’espace plongé dans le noir, les images projetées se reflètent au sol, au rythme d’une musique contemporaine composée par Francesco Filidei et Lorenzo Bianchi Hoesch.
Cogitore s’est inspiré de deux manifestations d’origines inconnues : les sons émis par les aurores boréales, une formation lumineuse apparue en Alaska.
Comme dans son long-métrage, l’explication scientifique des sons et des images est confrontée aux croyances et aux légendes, cette fois celles des peuples Inuit et Saami.
Ni la terre ni la ciel (2015), sélectionné aux Césars et au prix Louis-Delluc. L’auteur des décors, Olivier Meidinger (ADC), nous avait alors accordé une interview. Olivier Meidinger, décorateur entre Paris et Berlin