PARIS-LONDRES
MUSIC MIGRATIONS (1962-1989)
Musée de l’histoire de l’immigration, Paris 12ème
Jusqu’au au 5 janvier 2020
Des liens entre musique et migrations, luttes anti-racistes et mobilisations politiques. Du Londres des immigrés caribéens à la "sono mondiale" qui a déferlé sur Paris, l’exposition retrace en musiques l’histoire qui a fait des deux capitales des laboratoires du multiculturalisme à l’ère postcoloniale.
London. Notting Hill Carnival. 1975 © Chris Steele-Perkins/Magnum Photos
Paris-Londres, music migrations (1962-1989) fait revivre successivement le changement d’époque dans les sixties, les luttes communautaires des années 1970, l’ancrage d’une identité "multiculturelle" dans la décennie suivante.. « Dans la playlist de l’exposition : le reggae-punk de Poly Styrene, le makossa de Manu Dibango, le raï vintage de Cheikha Rimitti, le ska de Desmond Dekker, le R&B de Soul II Soul, le mandingue de Salif Keïta, le blue beat de Millie Small, la chanson algérienne de Noura, le punk sans frontière de Rachid Taha, l’asian underground d’Asian Dub Foundation, la rumba rock de Papa Wemba, le reggae roots d’Aswad, le chaâbi de Dahmane El Harrachi, la poésie dub de Linton Kwesi Johnson, le zouk de Kassav’, l’électro-rap de Neneh Cherry, l’afro-reggae d’Alpha Blondy, le reggae légendaire de Bob Marley, le raï moderne de Khaled, le rock métissé des Négresses Vertes, le rhythm’n’blues de Vigon, la juju music de King Sunny Ade... »
Le parcours débute en 1962, année de l’indépendance de l’Algérie et de la Jamaïque. Son épilogue en est le 14 juillet 1989 avec le défilé du bicentenaire de la Révolution française imaginé par Jean-Paul Goude et Wally Badarou, musicien français d’origine béninoise.