LIONEL ESTEVE, MEL ZIEGLER
Galerie Perrotin
75003 Paris
Jusqu’au 30 mai
Mel Ziegler, "Sticks and stones may break my bones"
..."but words will never hurt me", poursuit la contine populaire qui a inspiré le titre de l’exposition.
De la fin des années 70 à 1995,
Mel Ziegler et Kate Ericson ont formé un duo d’artistes américains des plus importants, entre art conceptuel et Land art.
Ensemble, ils questionnaient l’Amérique contemporaine, la relation de l’artiste à la société, à la nation et à la politique. Leurs interventions à travers les États-Unis impliquaient directement les habitants, empruntant aux iconographies locales et nationales américaines.
La galerie Perrotin présente des œuvres de leur collaboration, puis de Ziegler seul, des installations et des photographies réalisées après la mort prématurée de Kate Ericson en 1995.
Ziegler poursuit un travail dans la même veine, « toutefois le formalisme et la méthodologie se sont assouplis au fil du temps. Un certain côté artisanal, un nouveau degré d’humour et de découvertes apparaissent alors dans ses œuvres. » (Dossier de Presse)
En logo : Rock Hard Individualism de Mel Ziegler, 2010
Une carte des États-Unis composée de diverses pierres trouvées par l’artiste. En regardant de plus près, chaque pierre peut évoquer un visage.
Courtesy Galerie Perrotin
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Lionel Estève, a wander
Wander = flânerie, promenade sans but.
Lionel Estève, né à Lyon en 1967 et vivant à Bruxelles, travaille à partir de fleurs et de feuilles qu’il recueille. Séchées sous presse, dorées à la feuille ou blanchies puis peintes à l’aquarelle, elles sont montrées sous verre ou posées à même les murs.
La première salle donne le ton : végétal, léger, poétique. Sur les murs, deux grands paysages sous verre aux tons délicats tandis qu’au centre de la pièce, une plume à peine visible tourne sur elle-même.
« Comme le dit l’artiste, « la nature nous raconte quelque chose ». Ce dont cette exposition parle, c’est la Nature qui le dit et ce qu’elle dit est mystérieux. Il ne s’agit pas d’un rapport écologique ou mélancolique mais bien contemporain et constructif, une nouvelle façon de penser le dessin, la sculpture... » (DP)
Lionel Estève, Papiers de Toscane 2015
Plantes pressées, aquarelle, encadrement
Photo : Claire Dorn