CLAUDE RUTAULT, Exposition à la Galerie Perrotin, Paris 75003 C’est simple, méthodique et radical. L’œuvre de Claude Rutault, des espaces où les toiles se fondent dans les murs, consiste à faire respecter une série de définitions/méthodes. Ses règles, sans cesse élargies depuis 1973, doivent être appliquées à la lettre par les collectionneurs ou les musées qui deviennent des « preneurs en charge ». Ils participent ainsi au travail de peinture et à l’évolution d’une œuvre devenue malléable : « …c’est l’idée d’une peinture sans fin. Dans trois cents ans il sera possible de repeindre une toile de la même couleur que le mur et il s’agira toujours de l’original ! » (Claude Rutault, entretien avec Hans-Ulrich Obrist, www.perrotin.com). Comme pour les wall drawings de Sol Lewitt ou les bandes noires et blanches de Daniel Buren, ne compte pas celui qui réalise l’œuvre mais la façon, rigoureuse et réglementée, selon laquelle elle est exécutée. Une vingtaine de pièces de Rutault sont présentées à la galerie de la rue de Turenne, « Actualités de la peinture », organisées en 3 ensembles qui suggèrent les étapes de la vie d’une œuvre, de l’atelier à la galerie. © Galerie Perrotin
ACTUALITÉS DE LA PEINTURE
Jusqu’au 9 novembre 2013.
Exemples : les œuvres sont des toiles tendues sur châssis vendues dans le commerce, les toiles sont peintes de la même couleur du mur sur lequel elles sont accrochées, elles sont réduites chaque année d’un 1/8 de leur surface, etc.