ECRITURE Galerie Perrotin Paris 75003 Les monochromes de Park Seo-Bo ne le sont pas vraiment, puisqu’animés par un travail de relief et donc soumis à des jeux d’ombre. Son écriture est un voyage de la main, nous dit Park Seo-Bo. Sur les à-plats de couleur, il marque au crayon une répétition de lignes. Ou encore superpose des couches de hanji (papier coréen traditionnel) encore humide, qu’il "creuse" ensuite délicatement à l’aide de la main ou d’outils, donnant un léger relief à la toile et révèlant le matériau.
PARK SEO-BO
Jusqu’au 20 décembre
Le peintre coréen de 81 ans fut le fondateur dans les années 1970 du mouvement monochrome Dansaekhwa. Il reste quelques jours pour voir la quarantaine de grands formats, datés de 1977 à 2013, exposés à la Galerie Perrotin.
La perception évolue selon qu’on regarde de loin ou de près, de face ou de côté. Un travail minimaliste, à la fois rationnel et spirituel.