MARYAN
LA MÉNAGERIE HUMAINE.
ROBERT COMBAS
DANS LES TUYAUX : HOMMAGE À MARYAN.
Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme
Paris 75003
Jusqu’au 9 février 2014.
Nowy Sacz (Pologne), Auschwitz, Jerusalem, Paris, New-York. De 1927 à 1977, voilà le parcours de Pinchas Simson Burstein, dit Maryan. Son oeuvre est puissante, colorée et violente, à la fois « figurative et allégorique, satirique et provocatrice, tragique et comique », selon le texte de présentation.
Les personnages, comme les nomme Maryan, forment cette ménagerie humaine présentée par le MAHJ dans ses beaux murs du XVIIème siècle, ceux de l’hôtel de Saint-Aignan.
Des peintures à l’huile, des dessins de grands formats à l’encre de chine, une série de carnets remplis par l’artiste pendant un an, à la suggestion de son psychanalyste auquel il était incapable de parler.
En complément, dans ce qui fut l’écurie de l’ancien hôtel particulier, une courte exposition en forme d’hommage de Combas à Maryan, lui qui aurait pu aussi se réclamer de la Figuration libre.
Une façon de faire dialoguer les deux artistes qui ont en commun l’épaisseur des contours noirs, l’énergie du trait et de la couleur, la déformation des corps et des visages, évidemment plus tragiques chez Maryan.
« Maryan. La musique de la peinture. Une musique BLUES européenne éraillée d’harmonie et de voix qui braillent. Maryan, frère de fête et de souffrance en couleurs et noir & blanc. » Robert Combas.