GUSTAVE DORÉ (1832-1883) Exposition et projections de films Jusqu’au 11 mai 2014. Côté décors, le cinéma fantastique doit beaucoup à Gustave Doré. Ses caricatures, ses paysages imaginaires ont du aussi influencer les délires de Terry Gilliam ou Georges Méliès, les péplums de Cecil B. de Mille et les films d’animation du tchèque Karel Zeman. Leurs films, et d’autres parmi lesquels la première version de King Kong ou le Sleepy hollow de Tim Burton, eux aussi sous influence « doréenne », sont projetés à l’auditorium du Musée d’Orsay à l’occasion de cette rétrospective. Dessinateur et pionnier de la bande dessinée, illustrateur, aquarelliste, graveur, peintre, sculpteur…Gustave Doré a illustré Charles Perrault et Edgar Poe, Balzac et Rabelais, Don Quichotte, l’Enfer de Dante et la comtesse de Ségur ! Orsay a ressorti les croquis et les toiles monumentales pour redécouvrir le style tour à tour satirique, pompier, expérimental…de cet artiste prolifique et visionnaire longtemps ignoré. Image de la vidéo réalisée par P&P (Laurent Papace et Lorenzo Pianina)
L’IMAGINAIRE AU POUVOIR
Musée d’Orsay Paris 75007
Il a inspiré Jean Cocteau et Christian Bérard pour La belle et la bête ; Caro, Jeunet et Jean Rabasse avec son livre « London : a Pilgrimage » pour La Cité des enfants perdus.
« Gustave Doré, cet illustre inconnu » comme le nomme très justement le titre du Monde (lemonde.fr du 26/02/14)
© Musée d’Orsay