PEINDRE POUR LE CINEMA,
UNE HISTOIRE DU MATTE PAINTING
par
REJANE HAMUS-VALLEE
Presses Universitaires du Septentrion, 2016
Comment les décors, les architectures comme les paysages, ont été créés, prolongés ou magnifiés, depuis les débuts du cinéma jusqu’à aujourd’hui, peints sur plaques de verre ou au pinceau numérique.
A l’insu du spectateur, ces matte-paintings s’insèrent nombreux dans les films, et pas seulement ceux à grand spectacle.
Réjane Hamus-Vallée, enseignante à l’Université d’Evry Val d’Essone, est sans doute la première universitaire à s’y être intéressée.
Auteur de nombreux articles et ouvrages sur les trucages et effets spéciaux, elle en raconte l’évolution tout en questionnant leur rôle dans les films, en soulignant les enjeux - économiques, esthétiques - de l’illusion cinématographique.
Avatar, James Cameron (2009)
Le Narcisse noir/Black Narcissus, M. Powell et E. Pressburger (1947)
« Et maintenant, où va le Matte Painting ? Son histoire se compose d’hésitations, de retours en arrière, d’utilisations parallèles de dispositifs ou encore de matériaux (pastel, huile, acrylique), de recyclage, bref, elle est loin d’être linéaire. En vignette :
Le numérique rentre dans cette histoire au même titre que les autres mutations, et propose autant de points de rupture (fin des pinceaux « physiques », autre organisation du travail) que de continuité (détails authentifiants vs. détails désillusionnistes). »
http://books.openedition.org/septentrion/9894.
Atelier de matte-painters du studio ? à Hollywood, dans les années 1940.