TAKIS
CHAMPS MAGNÉTIQUES
Palais de Tokyo Paris 75016
Jusqu’au 17 mai
Le plasticien et sculpteur
Takis met en scène la science et ses forces invisibles... par la simple énergie du champ électromagnétique, il produit du mouvement, de la lumière et du son.
« Le travail de Takis est essentiellement fondé sur la façon dont l’aimant peut permettre la réalisation d’une oeuvre qui est mise en lévitation. »
(Alfred Pacquement, commissaire de l’exposition)
Dans ses sculptures télémagnétiques, sculptures musicales, télélumières, signaux...des aimants font se déplacer des objets, un mur métallique se met à vibrer, des aiguilles viennent frapper des cordes de piano, des lampes à vapeur de mercure dégagent une lumière bleue.
© MaxPPP Annie Viannet
Né à Athènes en 1925, Takis est autodidacte. Résistant sous l’occupation allemande, il connait les ravages de la Guerre civile (et la prison, car membre des jeunesses communistes).
Installé à Paris en 1954, ses premières sculptures rappellent l’art antique et les personnages filiformes de Giacometti.
Il fréquentera les artistes du Nouveau réalisme, de l’Art cinétique et le Groupe Fluxus.
A la fameuse galerie Iris Clert, il réalise en avril 1961 une expérience baptisée L’impossible : un homme est mis en lévitation quelques secondes par la seule force d’un aimant fixé au plafond. Pour la même galerie, Yves Klein réalisera quelques jours plus tard la célèbre photo-manifeste Le Saut dans le vide.
Takis crée aussi des décors de théâtre, il revient s’établir en Grèce au début des années 1990, tout en continuant à travailler un peu partout dans le monde.
On peut voir ses œuvres à Houston et New York, Athènes et Delphes… L’une des plus connues est à Paris : les signaux lumineux plantés dans un bassin de l’esplanade de la Défense.