EXPOSITION
BEAT GENERATION
Centre Pompidou, Paris 4ème
Jusqu’au 3 octobre
« La Beat Generation, c’est la vision qu’on a eue de « hipsters » dingues et illuminés s’élevant soudain et parcourant l’Amérique, cinglés, vivant dans la rue, allant d’un endroit à un autre en stop, déguenillés, béats et beaux d’une manière moche, gracieuse, nouvelle, (...) Beat, c’est à dire dans la dèche, mais remplis d’une intense conviction ».
Jack Kerouac, « Aftermath : The philosophy of the Beat generation », Esquire, mars 1958.
Une rétrospective consacrée à la Beat Generation, contre-culture littéraire et artistique née à la fin des années 1940, son influence s’étend jusqu’à la fin des années 1960, à l’arrivée du mouvement hippie et du psychédélisme.
On la suit de New-York où elle naît jusqu’à la côte Ouest, le Mexique, Paris et Tanger, avec ses différents foyers, des librairies, galeries ou hôtels… hauts lieux de la bohême d’après-guerre, laboratoires pour des expérimentations visuelles et sonores.
Wallace Berman, Silence series, 1967.
Les fans du mouvement seront comblés par cette expo foisonnante qui donne plein à voir, à lire et à écouter : lectures, performances, concerts, films, dessins et peintures, et des photos d’Allen Ginsberg, William Burroughs ou encore Robert Frank.
En vitrine et traversant l’espace central, le « tapuscrit » original de On the road de Jack Kerouac, un interminable rouleau de papier calque. Longueur de l’original = 36 mètres.