THE ART OF THE HOLLYWOOD BACKDROP
Par Karen L. Maness et Richard M. Isackes
Editions Regan Art, 2016
Hommage aux virtuoses de la toile peinte au temps de l’âge d’or d’Hollywood. Tous les films ou presque se tournaient en studio, sur des plateaux (de 2000 à 12000m2) équipés de cyclos pour accueillir d’immenses découvertes peintes.
Sur le plateau de Ceiling Zéro (Howard Hawks, 1936).
Les artistes peintres maîtrisaient le réalisme et l’art du trompe l’œil comme personne, préférant parfois suggérer plutôt que représenter, sachant évaluer ce que l’œil de la caméra allait capter ou pas. Aucun doute, Santiago Isodro-Pin était leur digne héritier.
La technologie numérique a pris le dessus, à une autre échelle et avec d’autres outils, mais l’art de la toile peinte résiste encore, comme le montre ce livre avec Les désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire (2004) ou Interstellar (2014).
Dernière séquence de Die Hard 2/ 58 minutes pour vivre (1990). Pour un matte-shot, les acteurs seront intégrés numériquement dans cette peinture filmée en caméra fixe et zoom arrière.
350 pages, 300 illustrations, et des témoignages de survivants comme George Gibson, peintre « régionaliste » de Californie, qui peignit des découvertes pendant plus de 35 ans à la MGM, 6 jours par semaine.
The Art Of The Hollywood Backdrop sera disponible le 1er novembre, les commandes sont déjà ouvertes sur internet. En vignette
North by Northwest/La mort aux trousses (A. Hitchcock, 1959). En bas à droite, le bonhomme en rouge nous donne l’échelle de cette toile, pas encore tendue.