« FOXP2 »
MARGUERITE HUMEAU
Palais de Tokyo, Paris 16ème
Jusqu’au 11 septembre
Comme l’exposition présentée à la Fondation Cartier,
FOXP2 s’inspire de l’observation du monde animal, cette fois préhistorique.
Pour ressusciter - ou plutôt inventer - des créatures disparues,
Marguerite Humeau mêle la recherche scientifique à la fiction. A l’origine de son travail, une phase intense de collaboration avec des paléontologues, des zoologues, des linguistes. Au final, une installation constituée de « mythes, de spéculations et de fantasmes » dans un temps qui aurait été dominé par des éléphants plutôt que par l’homme.
On remonte le temps à travers un long couloir obscur pour déboucher sur un espace ou domine le rose, le blanc et la monstruosité.
Au sol, une moquette teintée à partir de pigments reproduisant les composants chimiques de l’être humain. Au centre, comme sur un stand d’exposition, des sortes d’Aliens préhistoriques en mousse de polyuréthane sont posés sur des socles.
Ces sculptures sonores « forment un chœur polyphonique qui réactive le moment précis où le gène FOXP2 a muté, permettant aux cordes vocales du chimpanzé de se développer et de s’exprimer en un langage articulé, à la source de notre humanité ».