JACQUES PERCONTE
HORIZONS
Galerie Charlot 75003 Paris
Jusqu’au 21 novembre
Passé par les Beaux-arts, le CNRS, le design interactif et le cinéma,
Jacques Perconte a « plongé » dans le numérique en 1995.
Il filme l’horizon et les paysages puis les transforme en tableaux mouvants qui évoluent lentement, pixel par pixel, laissant parfois paraître le modèle filmé derrière la "matière numérique". La technique prend alors une dimension picturale pour traiter l’espace, la couleur, le paysage.
Perconte est un des tout premiers à avoir travaillé la vidéo par les codecs (travail sur la compression et la décompression). Il provoque la machine, la pousse à ses limites, travaille à partir de ses insuffisances et de ses erreurs.
Jacques Perconte Horizon N°64 Film infini, 2015
En logo : Hypersoleils Film infini, 2015
« Plutôt que rappeler la beauté des éléments fimés, je donne à voir une image qui limite le souvenir aux capacités de synthèse de la machine.
La caméra ne fabrique pas des images. Elle fabrique des fichiers qui décrivent des images.
(…) C’est mon rapport au traitement de ces fichiers, en malmenant leurs compressions spécifiques pour la vidéo, qui sera à l’origine de la révélation de ces instants magiques où la nature n’a pu être saisie correctement, où la machine a décidé de certains paramètres, qui font que, tout à coup, le ciel devient rouge, jaune, rose, violet ou bleu. » J.P
Ses films ont été montrés (et récompensés) dans des festivals de cinéma expérimental et à la Cinémathèque française.
Le 10 octobre dernier, il donnait avec Jeff Mills une performance live au Grand Soir de la Philharmonie de Paris, "Wild Extension".
Elle est visible sur Arte, Mills et Perconte se produisent à la fin de la soirée.
http://concert.arte.tv/fr/jeff-mills-et-lensemble-intercontemporain-la-philharmonie