A Courbevoie François Abelanet vient de livrer une somptueuse et étonnante sculpture en métal dans la continuité de ses travaux en anamorphose. Cette fois-ci, comme il le dit lui-même il s’agit d’une sculpture qui s’apparente à un haut relief, posé dans l’espace autrement dit une image en deux dimensions autour de laquelle notre cerveau qui perçoit des signaux opère sa propre traduction. Principe même de ce qu’est le Cinéma tel que l’a défini le révolutionnaire Dziga Vertov en 1923 avec son célèbre Kinoks " Ciné Oeil", théorie avant gardiste russe dont François Abelanet aime à revendiquer son appartenance.
"Dès l’entrée sur le parvis, un mot me met en émoi. Un gros MOT. Ou plutôt un grand MOT. MOTnumental. En métal. Et en majuscules. Qui apparait alors que j’avance"