De retour de la galerie Gagosian au Bourget, Stéphane Lévy (ADC) nous recommande l’exposition de James Turrell, dont les œuvres font perdre à qui les contemple le sens de l’espace. L’artiste utilise la lumière pour travailler sur la perception visuelle, des phénomènes allant de la privation sensorielle aux effets optiques.
Les installations et œuvres murales, formellement simples, explorent les limites de la vision. L’absence de frontières tangibles et d’angles dans l'espace crée une expérience immersive, pouvant créer chez le visiteur un sentiment de désorientation ou encore un état méditatif.
Des projections créent des formes d’apparences solides, donnant une « présence » physique à la lumière. Turrell s’intéresse ainsi à la matérialité de la lumière : "Light does not so much reveal, as it is the revelation itself".
JAMES TURRELL, AT ONE Jusqu'à l'été 2025
Galerie Gagosian 26 avenue de l’Europe 93350 Le Bourget
https://gagosian.com/exhibitions/2024/james-turrell-at-one/

La galerie, qui occupe un bâtiment entier situé au sein de l’aérodrome du Bourget et datant des années 50, présente également le projet RodenCrater. Construit dans un site volcanique en Arizona acquis par Turrell en 1977, il y construit depuis des espaces et des tunnels afin de créer un vaste observatoire du ciel.
Au vu des documents présentés, on attends avec impatience l’ouverture du lieu au public.

