AYA TAKANO
THE JELLY CIVILIZATION CHRONICLE
Galerie Perrotin Paris 3ème
Jusqu’au 13 mai 2017
Membre de « l’écurie » Takashi Murakami,
Aya Takano est passée du dessin à la peinture.
The Jelly Civilization Chronicle est un manga de 186 pages, des peintures préparatoires et des dessins sur celluloïd de tous les formats.
Il met en scène les aventures de Naki et Minaka dans un voyage allant de la Machine Civilization à la Jelly Civilization.
L’artiste y laisse libre cours à ses thèmes favoris : la découverte de soi-même, la beauté féminine, la science-fiction, la lutte de la lumière contre les ombres et la poursuite d’un idéal immatériel.
Aya Takano est exposée chez Emmanel Perrotin, intéressé « par la vision de la femme dans la société japonaise qu’elle développe. Takano appartient à la première génération d’artistes issue de la classe moyenne japonaise à assumer pleinement son statut de femme artiste (…) !
Beaucoup de gens s’arrêtent à l’aspect kawaï, mignon, de l’œuvre d’Aya Takano. Alors que son travail sous-tend des sujets sociologiques plus profonds : la place de la femme dans la société japonaise, la sexualité féminine assumée, les déchets et rebuts de la société, l’homme réduit à un objet sexuel.
Au fil des années, elle a développé sa propre mythologie faite de villes fantasmées, de paysages imaginaires, de personnages célestes, comme délivrés d’une certaine gravité. Son style très graphique reste ouvert à l’interprétation, il touche chacun d’une façon différente, selon sa propre culture. »
Entretiens avec Aya Takano et Emmanuel Perrotin, par Yamina Benaï, le 24/03/17 pour lofficiel.com
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