Si, comme le pilote de Y-a-t-il un pilote dans l’avion ? , vous aimez les films de gladiateurs, vous serez comblés par ce tour historique du péplum.
S’inspirant de la mythologie grecque, des fastes de la Rome impériale et de récits religieux, le genre a illustré - et continue d'illustrer - le monde antique avec presque toujours les mêmes ingrédients : des décors monumentaux (de préférence en CinémaScope), du sexe (costumes minimalistes), de la violence (courses de chars et autres combats).
Dès le muet, Cinecitta et Hollywood se disputèrent la suprématie du genre. On s'amuse à croiser quelques français : Bardot, Gainsbourg. Astérix et Obélix, et même Alexandre Trauner qui créa les décors de La terre des pharaons de Howard Hawks, en 1955.
L’expo présente des costumes, des accessoires de décor et de nombreux documents, ainsi que des montages d’extraits de films de toutes les époques, des classiques du genre mais aussi des œuvres originales (dont on réalise que oui, ce sont aussi des péplums), signées des Monty Python, Fellini, Pasolini ou Alain Chabat.
ANTIQUITÉ ET CINÉMA Jusqu'au 29 mars 2025
Fondation Jérôme Seydoux – Pathé 73 Avenue des Gobelins, Paris 13
Au fond de la parcelle, une librairie-café-bibliothèque en accès libre, avec vue sur la carapace d’aluminium qui coiffe le batiment construit par Renzo Piano (excepté bien sur la façade sur l’avenue).
Photo principale : affiche de Fabiola d'Alessandro Blasetti (1949) par Bernard Lancy, grand affichiste des années 30 et 40 (La Grande Illusion, Le 3ème Homme...)
Matte-painting pour Spartacus de Stanley Kubrick, 1960.
Esquisse de costume par Sylvain Desprez pour Gladiator de Ridley Scott, 2000
Costumes de Lana Turner pour The Prodigal, un flop de la MGM en 1955