Euro Media France, avec à sa tête Thierry Drilhon et Lucien Setton, déciderai de mettre en vente aux enchères par l’intermédiaire de la société Artcurial, représentée par Francis Briest, le stock meubles et accessoires des Studios de Bry-sur-Marne. Que cette société se désengage de son activité de fiction pour se La clause de non-concurrence incluse dans le contrat de vente des Studios de Bry-sur-Marne interdit tout projet de reprise, ainsi que le montant de la vente, étrangement déconnecté du prix actuel des terrains en zone industrielle. Bénéficiant d’une situation de monopole, qui lui a permis de se Les ventes de Studios de Boulogne et de Bry-sur-Marne ont engendré respectivement 28 millions et 26,7 millions de plus values. Et comme il n’y a pas de petit profit, priorité est donnée à la vente du stock meubles et accessoires, mettant en péril le projet de reprise par ses salariés. portrait des dirigeants :
recentrer sur son activité d’origine est son droit, mais qu’elle
s’autorise à détruire les outils de production qui lui ont été cédés
par l’état en 2001 n’est pas acceptable.
développer et de devenir un leader européen, Euro Media France ne se
soucie guère des conséquences industrielles et culturelles de la
liquidation des studios de la SFP.
http://www.lesechos.fr/18/09/2013/LesEchos/21524-139-ECH_lucien-setton—bernard-chaussegros—thierry-drilhon.htm