BERNARD ZEHRFUSS (1911-1996)
Cité de l’Architecture et du Patrimoine
Paris 75016
Jusqu’au 13 octobre
LUCIEN HERVÉ "PLAYTIME"
Musée Pierre Noël
Saint-Dié-des-Vosges 88100
Jusqu’au 11 septembre
En 1958, le CNIT de La Défense faisait son entrée dans le livre des records grâce à son architecte
Bernard Zehrfuss et sa voûte de 220 m de portée, une prouesse restée aujourd’hui inégalée.
Le nom de Zehrfuss est indissociable de l’architecture française des 30 glorieuses : rationalisme à grande échelle, prouesses techniques et structure triomphante.
Il a été associé à l’aménagement de La Défense, a signé quelques uns des bâtiments emblématiques et monumentaux de l’après-guerre, dont certains conçus avec des ingénieurs comme Jean Prouvé ou Pier Luigi Nervi :
L’usine Renault à Flins (1957), le siège de l’Unesco à Paris (à partir de 1952), le CNIT, le musée gallo-romain de Lyon (1975) et pas mal de nombreux logements sociaux.
L’exposition Bernard Zehrfuss est sous-titrée "Poétique de la structure". Poétique peut-être, puissante certainement, lyrique aussi dans la façon de magnifier la structure et le béton.
Peut-être Zehrfuss a-t-il inspiré les décors grandioses construits par Ken Adam pour les "méchants" des premiers James Bond ?
Commentaire de la revue en ligne du Moniteur : "Une petite exposition pour un grand maître".
En logo : le Musée Gallo romain. Photo de Letoublon Jonathan
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Photo du CNIT le jour de son inauguration en 1958, par Lucien Hervé (1910-2007).
Spécialisé dans la photo d’architecture, il a été le photographe "officiel" de Le Corbusier, a collaboré avec Alto et Niemeyer.
On peut voir le travail de Lucien Hervé en faisant un (long) détour par les Vosges où le Musée Pierre Noël présente l’exposition collective Playtime. Avec les œuvres de Lucien Hervé et des artistes contemporains (installations, photos, vidéos...) Elvire Bonduelle, Mischa Kuball, Emese Miskolczi, Nathalie Regard,
Cyrille Weiner.
"S’inspirant des regards de Jacques Tati et de Lucien Hervé sur l’urbanisme moderne international, l’exposition croise des univers artistiques qui interrogent l’espace construit". Décidément, l’ombre de Tati plane toujours sur la modernité...