EDWARD HOPPER, RHAPSODIE EN BLEU Roman de Jean-Pierre Naugrette, Editions Scala.
Le lien entre Edward Hopper et le cinéma n’est plus à faire. Le peintre a lui-même admis avoir été un cinéphile, et nombreux sont les réalisateurs classiques ou contemporains qu’il a inspiré de diverses façons : couleurs, cadrages, représentation d’une certaine Amérique, reconstitutions de toiles célèbres, comme Wim Wenders ou David Fincher qui répliquèrent fidèlement la scène nocturne du fameux Nighthawks (voir The end of violence et L’étrange histoire de Benjamin Button).
Le romancier et universitaire Jean-Pierre Naugrette vient de publier ce roman, en apparence policier, qui met en scène Edward Hopper et un jeune photographe témoin d’un crime compromettant. Il s’agit d’une promenade dans la biographie du peintre, mais sous l’angle de la fiction, par le biais du regard d’un personnage qui nous rappelle fortement celui d’un des meilleurs Hitchcock.
Sur le même thème, HOPPER ET LE CINÈMA, par Frédéric Maire, directeur de la Cinémathèque Suisse, à l’occasion d’une exposition Hopper à Lausanne en 2010.
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