PATRICE MERCIER, CHEF DÉCORATEUR, nous a quittés en décembre. Brusquement. Si sa santé l’avait éloigné des plateaux depuis quelques années, certaines images restent cependant très présentes : celles de son enthousiasme, de ses doutes, de son humour complice souvent corrosif, de ses éclats de rire tellement communicatifs.
Il nous lègue à tous des décors sensibles tels ceux de La double vie de Véronique de Krzysztof Kieślowski, Un dimanche à la campagne de Bertrand Tavernier, ou encore La trace de Bernard Favre, un film dans la neige pour cet amoureux du froid qui savait souffler le chaud au cœur de ses équipes toujours soudées autour de lui.
De nombreux professionnels se sont formés à son école. A cet égard, il irrigue encore le cinéma de son talent pour les ambiances justes et abouties, de son sens aigu des couleurs, des tons sourds, des densités profondes qui font vivre des décors élégants à son image.
Que sa famille, ses fils, trouvent ici l’expression de toute la chaleureuse sympathie des professionnels nombreux qui l’ont connu et aimé.
Patrice Mercier, chef Décorateur 1991 La double vie de Véronique (photo)
1989 Vent de galerne
1988 Envoyez les violons
1988 De sable et de sang
1987 American Playhouse
1986 Bleu comme l’enfer
1985 Parking
1985 Signé Charlotte
1984 Liste noire
1984 Un dimanche à la campagne
1983 La trace
1982 Y a-t-il un Français dans la salle ?
1980 Un escargot dans la tête