DOMINIQUE GONZALEZ-FOERSTER
1887-2058
Centre Pompidou 75004
Jusqu’au 1er février 2016
Des chambres, des passages, des projections, des inscriptions... la rétrospective de
Dominique Gonzalez-Foerster est une introspection et une traversée du temps à l’aide d’architectures, de films et de textes, « un palimpseste labyrinthique autour de sensations d’art, d’existence et de déplacements ».
1887-2058 fait voyager le spectateur à travers plusieurs siècles et plusieurs climats, dans des paysages et des intérieurs tropicaux ou désertiques, des lieux biographiques ou dystopiques.
Chronotopes & Dioramas (Desertic), 2009/2015
« J’ai voulu étendre cette rétrospective au maximum, avec une « timeline » qui s’élance entre deux dates : (…) Le spectateur se déplace, parle, téléphone, se demande s’il doit partir ou rester... Il est dans l’oeuvre et pas seulement devant. À la fois passager, lecteur, silhouette, hésitant sur ses déplacements, fabriquant un montage et un espace spécifique avec les œuvres de l’exposition. » Extraits de Interview de DGF par la commissaire de l’exposition, Emma Lavigne. En logo
1887, année de la construction du Palacio de Cristal de Madrid dans lequel le Splendide Hotel s’est installé l’année dernière,
2058 avec l’abri londonien que j’ai conçu pour le Turbine Hall de la Tate Modern en 2008, qui accueillait sculptures géantes, livres et films, tous réfugiés du changement climatique.
https://www.centrepompidou.fr/cpv/resource/cLboMKK/rrXMkod
M.2062 (Fitzcarraldo), 2014.
En photo, en film ou en hologramme, DGF se transforme en icones du cinéma, du cinéma ou de la littérature : Lola Montes, Bob Dylan, Marylin Monroe...
Ici en Klaus Kinski dans le film de Werner Herzog, 1982
RWF (Chambre), 1993. Reconstitution d’une chambre de l’appartement de Rainer Werner Fassbinder.
« On aurait dit une boîte disco de bas étage, on avait l’impression d’être dans une grotte de grand luxe, ou plutôt une tombe » (Robert Katz)