THE GRAND BUDAPEST HOTEL
Matt Zoller
Editions Akileon, 2018
LE PARIS DE FRANÇOIS TRUFFAUT
Philippe Lombard
Editions Parigramme, 2018
Deux parutions ce mois-ci, deux visions du cinéma et du décor radicalement opposées.
The Grand Budapest Hotel emmène le lecteur dans les coulisses de ce film ultra-stylisé, tourné par
Wes Anderson aux studios de Babelsberg et dans un ancien grand magasin art déco.
Photos inédites, illustrations et un entretien approfondi avec le réalisateur. Il raconte la conception du film et son processus de réalisation, les diverses sources qui l’ont inspiré : Stefan Zweig, Ernst Lubitsch, les paysages photochromes d’Europe centrale au début du XXème.
Egalement interviewés, le production designer
Adam Stockhausen, la costumière Milena Canonero, le compositeur Alexandre Desplat, le directeur de la photo Robert Yeoman, Ralph Fiennes... la plupart oscarisés pour ce film.
Matt Zoller est critique au New York Times, réalisateur de documentaires.
En vignette : Wes Anderson et Jude Law pendant le tournage.
De Pigalle au 16ème arrondissement, Le Paris de François Truffaut est bien celui de la rive droite. De son appartement familial au regretté Gaumont-Palace et au théâtre Saint-Georges, Truffaut a tourné dans de nombreux décors des rues de son enfance, autour de la place de Clichy. Philippe Lombard est journaliste et écrivain.
Son cinéma est loin d’être documentaire, mais il témoigne aujourd’hui d’un Paris aux façades pas encore ravalées, aux portes cochères s’ouvrant sans digicodes.« Un Paris où le téléphone se trouve au café d’en bas, où le laitier dépose ses bouteilles à l’aube devant le rideau de fer des crèmeries… Un Paris dont le cinéma est le dernier refuge. »
Scène de tournage de La Peau douce (1962), rue du Conseiller-Colligon, Paris 16ème
Photo : Raymond Cauchetier