Esprit d’un mort, fantôme, revenant ou âme errante, l’exposition du Musée du quai Branly nous éclaire sur le zombi, ses origines, les croyances et les rituels qui l’accompagnent. D’origine africaine, il évolua en traversant l'Atlantique lors de la traite des esclaves, et se développa en marge de la culture vaudou.
A gauche : Personnage Bizango , début du XXIème siècle, fétiche pour cérémonie du vaudou haitien. A droite : peinture d'Hector Hyppolite (1946), sortie de terre de deux zombis, attachés à leur maître comme des esclaves.
On découvre en quoi consiste le processus de zombification, et de surprenants récits d'individus considérés comme "zombis", au XXème siècle.
Avec le cinéma et la bande dessinée, les Zombies (avec un e) se sont éloignés des codes symboliques et anthropologiques du vaudou haitien. Internationalisés, ils font à présent partie de la pop culture, comme le démontre le cyle de films qui accompagne l'expo, de La Nuit des morts-vivants de Cesar G. Romero (1968) à Zombi Child de Bertrand Bonello (2019).
ZOMBIS, La mort n’est pas une fin ?
Exposition jusqu’au 16 février 2025, Musée du Quai Branly-Jacques Chirac, Paris 75007
Photo principale : Péristyle (Temple vaudou) avec une colonne centrale entourée d’objets rituels.