JEROME ZONDER La Maison rouge Jusqu’au 10 mai Comme dans l’exposition de 2014 au Lieu Unique à Nantes, on visite Fatum à la La Maison Rouge en s’immergeant dans les œuvres de Jérôme Zonder, le long d’un labyrinthe de dessins géants en noir et blanc. A la mine de plomb, au fusain ou à l’encre, ils sont à la fois hyperréalistes et naïfs, mélangent les scènes de violence à l’imagerie de l’enfance, comme ont pu le faire les dessins colorés de Henry Darger qui lui aussi mettait en scène des fillettes souriantes et perverses... Les observateurs voient dans son œuvre l’influence d’Albrecht Dürer, Robert Crumb, Charles Burns, Otto Dix, Walt Disney, Nuit et brouillard d’Alain Resnais. Né en 1974, Zunder est diplômé des Beaux-Arts de Paris. Pendant des années, il copie les grand maîtres (Dürer, Ingres, Degas) et la statuaire grecque antique, d’ou son trait virtuose. « La narration nous fait entrer dans le dessin, le corps seul nous retient à la surface. Dessiner pour moi, c’est sans cesse être entre distance et proximité, figuration et abstraction, attraction et répulsion » J.Z Image du teaser de Fatum (le destin, la fatalité)
FATUM
Paris 75012
Mais là ou l’artiste "brut" laissait parler son inconscient, Zonder lui, nous met face à la violence et sa représentation, en racontant la grande histoire et les atrocités de la guerre.
@ La maison rouge, 2015