PIERRE BUFFIN RACONTE BUF
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SCIENCE-FICTION TCHECOSLOVAQUE DES SIXTIES (!)
Dans Next.Liberation, rencontre avec le pionnier français des effets spéciaux numériques, à quelques semaines de la diffusion de la saison 3 de Twin Peaks à laquelle il a participé.
EFFETS SPÉCIAUX : PIERRE BUFFIN, LA GRANDE ILLUSION
par Guillaume Tion
« Je n’ai pas fait ce métier parce que j’aimais le cinéma, mais à cause de la combinaison ingénieur-artiste. »
Pierre Buffin raconte la saga de
BUF, la société qu’il a créa en 1984, au tout tout début du numérique, et qui employa jusqu’à 300 personnes dans les années 2000.
Quand on lui demande quel film il est ravi de retrouver après une grosse séquence de travail intercontinental, il répond, presque comme s’il avouait une faute : « Fellini, le Casanova. »
IKARIE XB1 En 1963, aux studios Barrandov se tourne LA production SF du cinéma tchécoslovaque. Une curiosité aujourd’hui restaurée - superbe noir&blanc- et distribuée en salle. Dans ce huis-clos spatial - un vaisseau en danger dans l’espace infini - le récit se traîne mais on ne se lasse pas de regarder les décors, aussi datés que les costumes mais qu’importe ! http://www.commeaucinema.com/bandes-annonces/ikarie-xb-1,355596
Speed Racer, Wachowski Brothers (2008), aussi en vignette.
http://next.liberation.fr/images/2017/04/21/effets-speciaux-pierre-buffin-la-grande-illusion_1564388
Un film de Jindrich Polák, 1963, 1h21
La nouvelle bande annonce proclame (trop) fièrement : Avant Alien….Avant 2001...
Certes, Ikarie XB1 avait été distribué aux USA sous le titre Voyage to the end of the universe, et probable que Kubrick ou ses décorateurs l’avaient vu.
Mais de La femme sur la Lune (Frtiz Lang, 1928) à Gattaca (1997), l’esthétique des films de science-fiction qu’une longue suite d’influences.
La bande son contemporaine au son électronique, signée Arthur Honegger, vaut aussi le détour.