ICI) rassemble aujourd’hui plus de 1140 réalisateurs signataires, ainsi qu’un certain nombre de techniciens. Nous cherchons donc à l’étendre aux organisations représentants les artistes et techniciens du cinéma et de l’audiovisuel en lançant une "pétition de soutien". Vous trouverez ci-dessous son texte, rédigé en collaboration avec les Monteurs Associés (qui sera publié sur le même site que la pétition originelle). —
Pauline Durand-Vialle
Société des Réalisateurs de Films
14, rue Alexandre Parodi - 75010 Paris
T 01 44 89 99 65 - F 01 44 89 99 60
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À l’occasion de la renégociation des conventions collectives du cinéma et de l’audiovisuel, le SFR-CGT, ADDOC, le Groupe 25 Images et la SRF ont lancé en avril 2008 une pétition pour le salaire minimum du réalisateur et la reconnaissance de son statut.
En effet, la fonction de réalisateur est le seul métier de l’audiovisuel et du cinéma qui ne bénéficie à l’heure actuelle d’aucun salaire minimum hormis le SMIC.
Les producteurs considèrent ainsi souvent la rémunération du réalisateur « dans sa globalité » pour justifier de cette absence d’un salaire minimum, et confondent à dessein deux choses bien distinctes : d’une part le droit d’auteur (une rémunération proportionnelle à la recette de l’œuvre) et d’autre part la rétribution du temps de travail, conformément au Code du travail.
La rémunération du travail est due quelle que soit la fortune de l’œuvre et ne peut en aucun cas, aux termes de la loi, être indexée sur autre chose que le temps et la nature du travail fourni. C’est le montant du salaire qui détermine l’ensemble des droits sociaux (Congés spectacles, Assedic, indemnités maladie et incapacité, formation professionnelle, retraites...).
Aujourd’hui, cette pétition rassemble plus de 1140 réalisateurs signataires.
Nous, artistes et techniciens du cinéma et de l’audiovisuel, sommes solidaires de la revendication des réalisateurs pour un salaire minimum conventionnel : travaillant en étroite collaboration avec les réalisateurs, nous partageons leur quotidien, et nous sommes témoins de la précarisation grandissante de leur situation.
C’est pourquoi nous leur apportons notre soutien.