Une nouveau texte de convention collective pour la production cinématographique a été remis au ministère du travail et à la ministre de la culture.
Les organisations rassemblant les producteurs indépendants de cinéma (APC, UPF, Spi, AFPF) informe ce soir avoir remis au ministre du travail et à la ministre de la culture" leur proposition conjointe de convention collective intégrant tous les salariés de la production : équipe technique dont les réalisateurs, acteurs, et artistes de complément".
Cette proposition a pour objectif selon eux de :
" maintenir et développer le niveau de la production cinématographique française dans toute sa diversité et quel que soit le niveau du budget des films, ce qui assurera le maintien de l’emploi dans le secteur ; le cinéma français pourra ainsi poursuivre son essor grâce à la richesse de son offre ;
localiser l’emploi en France à l’heure où nos voisins rivalisent de mesures destinées à attirer cette activité chez eux".
Ce texte intervient alors que l’API, qui réunit les sociétés de production appartenant au groupe d’exploitation cinématographique (Gaumont, Pathé, UGC, Mk2) a ratifié un texte en janvier dernier avec la CGT et le SNTPCT. Depuis, les signataires demandent aux pouvoirs publics l’extension de ce texte, qui el rendrait obligatoire pour tous. Mais les producteurs non signataires réunit dans les autres organisatiosn précitées s’opposent vivement à cette extension, estimant qu’elle conduirait à ne plus permettre de produire toutes une franges de films.
" Nous en appelons aux pouvoirs publics pour réunir toutes les parties intéressées, afin qu’une convention collective de la production cinématographique voie enfin le jour dans les meilleurs délais enréunissant le plus grand nombre d’entre elles" concluent les organisations de producteurs dans leur communiqué.
Sarah DROUHAUD pour le film français