C’est avec grand plaisir que nous accueillons Astrid Tonnellier dans les rangs de l’ADC. Voici les lettres d’introduction de ses parrains, Riton Dupire-Clément et Chloé Cambournac :
Certains et certaines d’entre vous se souviendront peut-être d’Astrid Tonnellier, la jeune chef décoratrice qui fut invitée en décembre 2919 pour une séance ciné-club avec Les garçons sauvages de Bertrand Mandico dont elle avait assuré les décors.
À la suite de ce ciné-club, Astrid m’a recontacté, émettant l’idée de rejoindre l’ADC et me demandant un peu plus ce que voulait dire et ce que signifiait être membre de l’ADC. À la suite de notre entrevue, elle s’est documentée, a longuement visité le site de l’ADC et m’a écrit une très belle lettre de candidature.
M’étant proposé de la parrainer, j’ai proposé à Chloé Cambournac qui l’avait également rencontré au ciné-club de la marrainer avec moi.
Pour la présenter un peu plus précisément, Astrid Tonnellier vient des beaux-arts de Bourges, et a commencé par être accessoiriste de plateau, avant de basculer à la création des décors.
Elle a déjà 5 long-métrages à son actif, dont Les garçons sauvages donc, mais aussi Perdrix d’Erwan Leduc, sorti en 2019 et plus récemment les derniers long-métrages d’Eugène Green et d’Eli Wajeman, tous deux en attente de sortie en salle.
J’ai le sentiment qu’Astrid apportera à l’ADC une présence vivante, ayant soif d’échanger et de rencontrer ses pairs autant que d’offrir son expérience et partager la nôtre.
Bienvenue à elle !
riton dupire-clément
Chères.s membres de l’ADC,
Je m’associe à Riton Dupire-Clément pour vous soumettre la candidature d’Astrid Tonnellier qui souhaite nous rejoindre à l’ADC.
Venant des arts plastiques, son regard sur les décors et sa créativité se sont pleinement illustrés dans le dernier long-métrage de Bertrand Mandico, Les Garçons Sauvages.
Son désir de nous rejoindre s’est installé, motivé par l’envie d’échanger, dans la continuité de la projection de ce film, lors du cinéclub de l’ADC, au Grand Action, il y a quelques mois.
Généreuse dans son travail, inventive dans sa manière de « répondre » aux besoins d’un scénario, elle a su dans ce film créer l’illusion, inventer des solutions personnelles, même dans des cadres financiers (très) contraignants.
Plus qu’un nombre de film, c’est cette approche-là du décor qui, il me semble, fait de nous des décorateurs.trices à part entière : un désir, un style, un langage plastique, propre au film.
Sa présence au sein de l’ADC me parait importante, pour représenter la diversité de nos métiers, de nos genres, et nous rappeler aussi ce qui nous meut : la tête et les mains, dedans.
Chloé Cambournac,
vice-secrétaire de l’ADC.