RETROSPECTIVE JULIO LE PARC Ca commence dès le parvis, par des projections sur les colonnes effilées du Palais de Tokyo, puis dans le hall avec un « lustre » aux lames réfléchissantes, et enfin le long d’un parcours de 2000m2 plongé dans la pénombre. Parmi des tableaux géométriques et lumineux, aux surfaces mouvantes et scintillantes, au milieu de miroirs flottants qu’il faut traverser, on suit un chemin labyrinthe tout en luttant pour ne pas se laisser hypnotiser. L’argentin Julio le Parc, vaillant octogénaire qui a toujours lutté contre l’art officiel et la pensée unique, se réclame encore aujourd’hui d’un art engagé qui cherche autant à perturber nos sens qu’à nous fasciner. « Les travaux de Julio Le Parc sur le champ visuel, le mouvement, la lumière ou encore sur le rapport entre l’oeuvre et le spectateur, correspondent à des questionnements très contemporains. L’engagement physique du visiteur, le trouble visuel ou la réduction/ amplification des formes sont des préoccupations capitales pour de nombreux artistes qui aujourd’hui mettent à profit ses recherches. Il s’agit de montrer à quel point la pratique de ce jeune artiste de 84 ans demeure actuelle, de transmettre son esprit de recherche et d’expérimentation et de faire découvrir ou redécouvrir un travail généreux, ludique et visionnaire » (http://www.palaisdetokyo.com/fr/exposition/julio-le-parc). Cette rétrospective est la première grande exposition depuis 25 ans consacrée à Julio Le Parc. Précurseur de l’art cinétique et de l’Op Art (optical art), il fut l’un des fondateurs en 1960 du G.R.A.V, le Groupe de Recherche d’Art Visuel, aux côtés notamment de François Morellet et Yvaral, alias Vasarely.
dans le cadre de la saison « SOLEIL FROID » du Palais de Tokyo
Paris 75116, jusqu’au 13 juin 2013