L'exposition LE PARIS D'AGNÈS VARDA, DE-CI, DE-LÀ présente la photographe-cinéaste-plasticienne (par ordre chronologique) sous l'angle de la photo, et sur la façon dont la capitale a nourri son œuvre, aussi bien ses clichés que ses films, fictions et documentaires. Primordiale dans son œuvre, et dans sa vie, est la cour-atelier de la rue Daguerre, réellement le centre du monde vardien.
On découvre la biographie de ses débuts, ses portraits d'artistes, de proches ou d'anonymes, longtemps en noir et blanc, et des extraits de ses films. Grâce à Cleo de 5 à 7 ou Les plages d'Agnès, on savait comment elle captait Paris et les parisiens de son œil curieux et décalé. Il faut découvrir les merveilles que sont L'Opéra-Mouffe (la rue Mouffetard en 1958) et Daguerréotypes, sur les petits commerçants de la rue Daguerre - where else ?
Au Musée Carnavalet, Paris 3è, jusqu'au 24 août
https://www.carnavalet.paris.fr/expositions/le-paris-dagnes-varda

Rue Daguerre (Paris 14e), où Varda vécut et travailla de 1951, quand les lieux n'étaient que deux boutiques en ruine autour d'une cour, jusqu'à sa disparition en 2019. Sa maison de production y est toujours installée.

Ci-dessus à droite : Petit chien, vieux Paris, 1949. Galerie Nathalie Obadia
Imahe de couverture : Agnès Varda s'apprêtant à photgraphier Brassaï, 1954