L’ESPRIT DU BAUHAUS
Musée des Arts décoratifs, Paris 1er
Jusqu’au 26 février 2017
&
OSKAR SCHLEMMER. L’HOMME QUI DANSE
Centre Pompidou-Metz, 57020
Jusqu’au 16 janvier 2017
Festif et expérimental, le Bauhaus ! Les Arts décoratifs célèbrent
L’esprit du Bauhaus en quelques 900 objets, mobilier, textiles, dessins, maquettes, peintures…tout en déroulant l’histoire de l’école fondée par Walter Gropius en 1919, de Weimar à Dessau puis Berlin où elle fut dissoute en 1933 par le régime nazi.
Le parcours fait revivre la pédagogie de l’école -basée sur la fusion des arts plastiques, de l’artisanat et de l’industrie-, les enseignants -tous entrés dans l’histoire des arts décoratifs- et les étapes du cursus des étudiants. Ils débutaient par le Cours préliminaire, avant d’intégrer les différents ateliers : métal, poterie, menuiserie et meubles, textile, verre et peinture murale, théâtre.
Josef Hartwig, Jeu d’échecs en poirier, 1923-24
Walter Gropius, Carnet de bal de Nina Kandisky, 1922
Lyonel Feininger, « Tête », 1925
Au Bauhaus, Oskar Schlemmer enseigna la peinture, le décor, la scénographie et organisa de grandes fêtes qu’on dit mémorables. C’étaient de véritables évènements aux performances et aux costumes inouïs, « des moments de jubilation et de cohésion où s’exprimait la fantaisie et la créativité des professeurs et des étudiants. » Dans et en dehors de l’école, Schlemmer révolutionna l’art de la danse. En parallèle de l’exposition, on peut assister au Centre Pompidou-Metz à des concerts, des performances et des chorégraphies réactivées, et retrouver les costumes polychromes, leurs jeux de formes géométriques en mouvement. « L’histoire du théâtre est l’histoire de la transformation de la forme humaine », écrivait Schlemmer en 1925. En vignette, étudiants devant l’atelier vus depuis le balcon du Bauhaus, 1927
The Charnel-House/La Spirale, 1926. Figure pour Ballets Triadiques, l’œuvre manifeste de Schlemmer, conçue au Bauhaus à partir de 1921.
A gauche, costume pour Ballets Triadiques. A droite, costume de scène dessiné par Kansai Yamamoto pour le Aladdin Sane tour, 1973. Photographie de Masayoshi Sukita
© Sukita / The David Bowie Archive