PANOPTISMES, UNE HISTOIRE DE VISIBILITÉ
CYCLE DE FILMS
Cinémathèque française Paris 75012
Du 2 au 19 janvier 2014
Regarder par curiosité simple ou malsaine, surveiller, espionner, fantasmer sur ce qu’on voit ou entend....
Voilà comment la Cinémathèque débute l’année, par une sélection de films sur la filature, la surveillance, le voyeurisme, convoquant micros et caméras (de surveillance ou de télévision), les bons vieux appareils photos et les téléphones portables, et même une boule de cristal, celle du Magicien d’Oz !
Toutes ces technologies ont inspiré les scénaristes pour évoquer, souvent sous la forme de films d’espionnage ou à suspense, tantôt une réflexion métaphysique sur ce qu’on croit voir ou entendre, tantôt une société de surveillance où règne la transparence, où tout est devenu traçable et visible.
Au programme, des films signés Hitchcock, Lang, Tati, Spielberg, De Palma, Lumet, Peckinpah, Johnny To, Peter Weir...
pour des films de poursuites (La vengeance dans la peau, Internal affairs qui inspira Les infiltrés de Scorsese), des dispositifs de mise en scène comme le split screen cher à De Palma, de mémorables décors « panoptiques » (voir ci-dessous) et une séance de court-métrages d’Alain Declercq.
Panoptique : se dit d’un bâtiment (prison, hôpital...) dont, d’un point d’observation interne, on peut embrasser du regard tout l’intérieur.
Alfred Hitchcock sur le tournage de Rear window (Fenêtre sur cour), 1954
Playtime Jacques Tati, 1967
Dogville Lars von Trier, 2003
En logo : Blow up, Michelangelo Antonioni, 1966.