ROBERTO PLATÉ, TABLEAU DE SCÈNE
Editions Artlys.
SCÉNOGRAPHES EN FRANCE, 1975-2012
Editions Actes Sud.
Quatre décennies de scénographie en 2 livres parus cette année. Tous (ou presque) les scénographes de la scène française en une monographie et 52 portraits, avec biographies, analyses, photos des spectacles, dessins et maquettes de décor.
Un must pour qui aime les décors de scène et veut revivre l’évolution du paysage théâtral en France.
Roberto Platé, tableau de scène. (157 pages)
Avant l’été, la Maison de l’Amérique latine consacrait une exposition à Roberto Platé, scénographe né à Buenos Aires en 1940 et installé en France depuis les années soixante-dix.
En voici le catalogue, une monographie qui retrace une longue carrière menée au théâtre, mais aussi pour l’opéra et la danse, avec comme points de repères les rencontres déterminantes que furent celles avec des auteurs ou metteurs en scène : Arias, Copi, Lavelli, Claude Régy ou Marguerite Duras.
Cet ouvrage collectif, construit autour d’un entretien avec Platé et de témoignages de dramaturges, écrivains ou critiques « souligne le rôle essentiel du scénographe dans le dialogue vital entre les arts plastiques et les arts de la scène ».
Une rétrospective sur papier du scénographe sans doute le plus prolifique de sa génération, depuis ses débuts aux côtés des argentins du Groupe TSÉ (Théâtre sans explication), jusqu’aux projets actuels qui relèvent de l’installation ou de l’intervention plastique dans un espace qui n’est plus celui de la scène.
En somme, un retour aux sources pour celui qui débuta comme peintre et plasticien, ce qu’il ne voulut jamais cesser d’être.
Scénographes en France, 1975-2012. Diversités et mutations.
Sous la direction de Luc Boucris et Marcel Freydefont, 268 pages.
Par ce sous-titre, les auteurs tiennent à signaler les nombreuses personnalités, tendances et formes de scénographies qui ont marqué la scène en France, des scènes classiques au théâtre hors-les-murs, jusqu’au théâtre de rue avec La Machine ou Royal de Luxe.
Le point de départ de cet « annuaire » des scénographes est l’année 1975, date emblématique d’un renouveau théâtral avec l’ouverture des Bouffes du Nord sous la direction de Peter Brook, celle du nouveau Théâtre National de Chaillot, la création de L’Age d’or par Ariane Mnouchkine ou du Faust monté par Klaus Michael Gruber à la chapelle de la Salpêtrière.
Le livre se divise en quatre périodes, des défricheurs aux nouvelles donnes, et chacun des 52 scénographes est présenté pareillement : une autocitation expliquant le sens de son travail, une notice biographique, trois décors commentés et illustrés.